Mon blog - les nouvelles de mon étang
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Janvier 2024 - Fin du coup de froid et reprise de l'entretien
- Par pascal2705
- Le 26/01/2024
- Dans Entretien de l'étang
C’est la fin du premier mois de cette nouvelle année 2024 et après le coup de froid que nous venons de connaitre c’est aussi le moment de constater que les choses commencent à changer.
Le niveau d’eau ne cesse de monter.
Prenons ce que la nature nous donne car c’est certainement le signe d’une bonne période de reproduction des poissons quand le moment viendra.
Par ici pas nous ne connaissons pas d’inondations alors il ne faut pas bouder cette situation qui change par rapport aux années précédents
Parallèlement la nature commence à s’éveiller.
Les jours rallongent et les oiseaux chantent car ils forment leurs couples.
Et oui on approche de la saint-valentin et ce n’est pas pour rien que l‘on dit que c’est la fête des amoureux.
La nature change, le printemps approche (même si nous ne sommes pas à l’abris d’un nouveau rafraichissement) et les narcisses sortent de terre et parfois même fleurissent.
Je dis Narcisse car les jonquilles sont des Narcisses, une sélection dans les Narcisses (pour être exact) qui les rendent moins sauvages et plus jolies aux yeux de certaines personnes.
En l’occurrence sur la photo ce doit être une jonquille.
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Il fait froid - Janvier 2024
- Par pascal2705
- Le 09/01/2024
- Dans La vie de l'étang
Et oui les amis, il fait froid.
Dommage pour tous ceux qui disaient il y a quelques jours encore que ça n’arriverait pas.
Oh rien de trop grave (en tout cas pour ceux qui ont un toit sur la tête et la capacité à se chauffer) néanmoins les températures baissent un peu partout et c’est surtout dans l’est et au centre de notre pays que c’est le plus compliqué.
Nos étangs et leurs hôtes vont devoir s’adapter.
J’ai fait un article à ce sujet l’an dernier.
Vous pourrez le consulter pour découvrir comment, par exemple, les poissons s’adaptent et quelles techniques ils utilisent pour faire face à ce changement de température.
En général, cela ne va pas trop les déranger si l’étang est profond.
Pour ce qui concerne le mien et compte tenu que l’eau est bien plus haute que l’an dernier je ne m’inquiète pas du tout.
Parallèlement ce coup de froid va faire du bien en maintenant l’endormissement ou l’engourdissement de la végétation.
Étant donné que l’on nous annonce une période de froid assez longue on refera surement un point de situation d’ici une semaine.
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Bilan de l'année 2023
- Par pascal2705
- Le 06/01/2024
- Dans La vie de l'étang
Le moment est venu pour moi de vous souhaiter une bonne et heureuse année.
Que 2024 soit pour vous, vos proches et tous ceux qui vous sont chers, synonyme de santé, prospérité et réussite dans vos projets.
Que cette année soit aussi synonyme de paix sur notre monde.
Le moment est aussi venu pour établir un bilan de 2023.
Je précise que ce bilan concerne mon département et qu'il n’est pas forcement représentatif de ce qui s’est produit ailleurs.
Voyons donc ensemble comment ça s’est passé à l’étang, pour l’étang et pour tout ce qui compose ce microcosme aquatique ?
Je vous propose de bâtir ce récapitulatif de 2023 saison après saison et mois par mois.
L’hiver qui fut en résumé « peu arrosé et froid de temps en temps »
Janvier : De la douceur suivie d’un premier épisode de froid
La douceur qui a perduré jusqu’à mi-janvier a été suivie d’un temps hivernal durant la seconde quinzaine puis d’une tempête.
Février: Temps sec et plutôt ensoleillé avant un changement de temps
Les conditions anticycloniques ont perduré jusqu’à la dernière décade période ou quelques épisodes pluvieux sont arrivés.
Le printemps qui fut « contrasté tant au niveau de la pluie que des températures »
Mars : qui fut bien arrosé
C’est une météo plutôt agitée qui accompagna le retour du printemps. Les giboulées étaient de saison et parfois même déjà accompagnées de quelques coups de tonnerre.
L’étang remonte.
En fin de période je peux constater que quelques alevins de l’an passé ont survécus et qu’ils sont plutôt en forme finalement.
Avril : De la fraicheur jusqu’à la fin du mois
Les passages pluvieux se sont succédé toujours parfois accompagnés d’orages, de grêle et de fortes rafales.
On connait les premières périodes de soleil.
L’étang remonte encore un peu pour reprendre un niveau de recharge « normal »
Mai : Ensoleillé
Le soleil était présent malgré un bref retour de la fraicheur vers la mi-mai.
Les périodes de frai se succèdent contrairement à l’an dernier.
L’été – qui donna un ressenti plutôt frais, rien à voir avec 2022
Juin : Le plus beau mois de l’été
Le soleil a brillé très généreusement, les températures étaient agréables. Le frai se poursuit.
Juillet : Bof, bof.
Après un mois de juin beau et plutôt chaud juillet fût décevant et comporta des périodes plutôt fraiches pour la saison.
Août : Chaleur tardive après une première tempête.
Les passages perturbés se sont succédés dans une ambiance très fraîche pour la saison l’ensemble fût couronné par une première tempête.
La fin du mois fut chaude. Le niveau d’eau de l’étang se maintenait pourtant.
L’automne – « chaleur tardive avant le grand retour de la pluie »
Après un début d’automne exceptionnellement chaud et sec, la pluie revient enfin.
Septembre : Chaleur intense et sécheresse tardive – un mois très difficile pour l’étang et ses habitants. L’étang commence à baisser vraiment.
Un temps très chaud avec des températures souvent proches de 30° en fin de journée. Fort heureusement la durée des jours avait diminué.
Octobre : Toujours de la chaleur avant un changement de temps radical et bienvenu
La première quinzaine fût quasi estivale avec un temps chaud et sec, j’étais inquiet pour l’étang qui continuait de baisser.
Puis les perturbations revinrent accompagnées de la pluie et de quelques coups de vent, l’automne était là, enfin …
Novembre : plutôt doux mais toujours pluvieux et venteux
Les bonnes périodes de pluie se succèdent. Malgré tout l’étang tarde à remonter vraiment.
Décembre : Toujours de l’humidité avant un froid annoncé.
Le froid sec devrait pointer son nez prenant le relai de la pluie qui était toujours présente. Cette fois l’étang remonte vraiment. Depuis que j’en suis le propriétaire il a rarement été aussi haut.
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Les cormorans
- Par pascal2705
- Le 31/12/2023
- Dans La faune et la flore de l'étang
Je vais aborder aujourd’hui un sujet très sensible pour ceux qui comme moi aime le milieu halieutique et ce qui le compose.
Je vais parler d’un oiseau aquatique à la fois très connu et aussi redouté des pécheurs et des pisciculteurs je veux parler du cormoran.
Ce corbeau marin comme le nommait les romains est un redoutable prédateur, profilé et équipé pour la pêche intensive qu’il pratique tout en faisant parti des espèces protégées.
Cela représente bien le dilemme qu’il inspire.
Pour ses détracteurs c’est un grand destructeur de poissons.
Il faut dire que ce vorace est capable de plonger longtemps (jusqu’à une minute sans remonter) et dans des profondeurs allant jusqu’à 15 mètres.
Une fois immergé il mangera tout ce qui passera à sa portée (poissons blancs dont tanches, carpes, alevins, mais aussi des carnassiers comme les sandres, les perches et les brochets).
A l’image des serpents, la partie supérieure de son bec est capable de se déboiter pour lui permettre d’augmenter sa capacité à gober des proies volumineuses.
La taille des poissons qu’il consomme oscille entre 10 et 35cm mais on le dit capable d’ingérer des poissons dépassant les 60 centimètres.
On estime sa consommation journalière entre 300 à 400 g de poissons minimum.
A cela s’ajoute un instinct grégaire qui le conduit à pratiquer des « pêches en meutes.
Dernièrement on l’a même observé alors qu’il dévorait d’autres oiseaux aquatique.
Évoluerait-il en prédateur insatiable comme certains autres animaux dont des humains ?
Honnêtement je ne le pense pas.
A mon sens, dans ces cas précis, le cormoran cherche tout simplement à se nourrir et ses actes ne sont liés qu’à son instinct et à l’opportunité de réaliser un repas facile.
Ceux qui le protège considèrent qu’en jouant son rôle naturel de prédateur, il intervient sur la qualité de l’eau et contribue à une meilleure oxygénation des eaux.
A leurs yeux, loin d’être une menace, son retour apporte des bénéfices aux milieux naturels.
Vous me permettrez de douter de cela.
A mon sens, certes cet oiseau est utile et à même de chasser les surplus de populations piscicoles ou de dévorer les poissons malades mais sa surpopulation pose maintenant problème.
Même si l’on annonce que sa population stagne maintenant après une très forte hausse cet oiseau génère de gros dégâts.
Vous noterez d’ailleurs que si les populations de cormorans restent stables sur les côtes c’est bien dans les terres qu’elles se développent.
C’est bien dommage car c’est en mer que sa présence est la moins nuisible.
Et face à cet oiseau, toutes les régions ne sont pas exposées. C’est en effet souvent à proximité des zones côtières que ‘l’on en rencontrera le plus, 41 départements sont concernés.
Ma région, les Pays de la Loire est particulièrement exposée, en effet en additionnant les populations côtières et continentales, elle totalise 21,66% de la population nationale et devancent désormais nettement la Normandie (17,70%), suivie par la Bretagne (11,26%), le Nord (8,66%) et la Picardie (6,10%).
Le reste de la population (34,63% contre 28% en 2015) est dispersé dans de nombreuses petites colonies (88 soit 61% des colonies).
Une fois ce constat dressé, on fait quoi ?
Autrefois c’est le bon sens qui guidait nos actions, aujourd’hui nos décisions tiennent plus de la pensée bobo écologique que d’autre chose.
Sans penser à éradiquer cet oiseau, limiter ses effectifs dans les terres serait à mon sens une bonne idée.
C'est sur ce constat que je vous souhaite une bonne fin d'année 2023.
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C'est l'hiver et c'est super !
- Par pascal2705
- Le 24/12/2023
- Dans La vie de l'étang
Et oui c’est l’hiver et c’est super
Etrange réaction penseront certains et pourtant c’est le moment de se réjouir
Plusieurs éléments alimentent mon optimisme. D’abord les jours rallongent et oui le solstice d'hiver c’était hier et maintenant place à un peu plus de soleil chaque jour.
La prochaine saison ce sera le printemps, celle que je préfère.
En attendant, demain ce sera noël.
Qu’il s’agisse d’une fête religieuse ne me dérange pas et de toute façon même avant l’apparition du christianisme les humains, ayant observé ce phénomène du solstice d’hiver dès la Préhistoire, ont imputé cela aux divinités et ont commencé à pratiquer des rituels religieux à cette période.
On ne fait donc que perpétuer la célébration d’un mythe sous une autre forme et j’adore cette fête qui devrait nous guider vers la paix et la tolérance.
Pour ce qui concerne notre hiver il s’annonce plutôt doux et humide et ça ne me dérange pas non plus.
L’étang est déjà bien rempli en eau mais il y a encore la place pour que la nature en ajoute.
Les quelques périodes froides que nous connaitrons feront du bien (car il y en aura) de toute manière la végétation est entrée en dormance alors
Et puis être positif çà fait du bien. Se projeter dans un avenir sympa ça doit nous aider à rester motivés, à surmonter les obstacles et à atteindre nos objectifs.
En outre, cela peut également améliorer notre santé mentale et physique.
Il est important de se concentrer sur les aspects positifs de la vie et de ne pas se laisser abattre par les difficultés.
Pour ce qui me concerne, mon étang c’est une de mes sources d’inspiration et il me rapproche de la nature.
Cela me fait du bien j’imagine que pour vous c’est la même chose.
Au fait pendant que j’y pense, pour le printemps je vais installer des nichoirs à mésange.
Elles pourront ainsi le moment venu aider à me débarrasser des tordeuses qui feront leur grand retour vers Mars / Avril.
Les tordeuses vous connaissez surement si vous consultez mes vidéos.
Je vous souhaite à toutes et à tous de joyeuses fêtes de Noël.
A bientôt.
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Après l'effort, le réconfort
- Par pascal2705
- Le 25/11/2023
- Dans Entretien de l'étang
Octobre 2023, juste avant qu'il ne se mette à pleuvoir (ce qui a commencé le 18 Octobre, quel coup de chance) j'avais décidé de débiter les troncs qui j'avais stocké depuis un an autour de l'étang.
Il y avait du travail et différents arbres à traiter
un saule,
Pour réaliser ces travaux j'ai eu une nouvelle fois recours à ma tronçonneuse sans fil qui m'assure environ 30 minutes d'autonomie.
C'était suffisant pour cette opération mais je n'aurai pas pu en faire plus.
Au delà de 30 minutes, il faut recharger les batteries. En acheter d'autres coute presque plus cher que d'acheter une nouvelle tronçonneuse, donc ce n'est pas envisageable, dommage ...
Au final j'ai découper de beaux morceaux de bois que je vais stocker un an avant de les fendre.
Je pense pouvoir les bruler d'ici deux ans.
Et après l'effort, le réconfort autour d'un feu de bois.
J'avais amené un steack que j'ai fait cuire (au bois) et que j'ai accompagné d'une excellente ratatouille maison.
Miam miam ...
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Il pleut bergère - Novembre 2023
- Par pascal2705
- Le 19/11/2023
- Dans La vie de l'étang
Et oui, depuis cette mi-octobre 2023 on enregistre de beaux cumuls de pluie.
Ouf, il était temps et même si on s’habitue au beau temps cette période pluvieuse est la bienvenue.
Cela permet de recharger les nappes phréatiques et cela redonne du bien être au milieu halieutique qui a quand même bien souffert de cet été tardif.
Pour les marchands de fin du monde nous sommes passés de « on va tous mourir de soif » à « on va tous mourir noyés » et bientôt vous verrez ce sera « on va tous mourir de froid ».
Ici çà n"a rien à voir avec ce qui se passe dans le Nord de notre Pays et il faut avouer que ma région est privilégiée car cela faisait longtemps que l’on n’avait pas connu un automne pluvieux et malgré cela, tout va plutôt bien.
Bon alors et à l’étang ça donne quoi ? Est-ce qu’il se recharge lui aussi ?
Oui, enfin, en une semaine il a dû remonter de 50 cm mais ce fut long à venir.
Comment expliquer cette situation alors qu’il pleut énormément depuis un mois ?
Et bien parce qu’en réalité nous quittons une période de sécheresse durable
La sécheresse 2021/2022 a eu des conséquences importantes sur le pays et sur mon département (la Loire-Atlantique).
Les précipitations depuis un an sont globalement normales alors qu'il aurait fallu qu'elles soient excédentaires pour permettre une recharge efficace et profonde des nappes phréatiques.
De plus, les précipitations les plus efficaces sont celles qui tombent entre octobre et novembre hors l’an dernier à la même période il ne pleuvait pas.
Parallèlement, cette année, le début de l'automne a été marqué par une période durablement chaude et sèche générant une évapotranspiration importante.
C'est comme si l'été s'était prolongé plusieurs semaines supplémentaires avec des températures records.
Les premières précipitations de mi-octobre ont donc seulement soulagé la végétation et la partie superficielle des sols qui a recomposé sa réserve utile.
Les pluies ont également alimenté les cours d'eau. Ils étaient particulièrement déficitaires sur la Loire-Atlantique. La Loire et ses affluents affichaient un niveau encore très bas.
Les premières pluies ont donc permis d'alimenter la végétation puis progressivement les sols.
ICI, les passages perturbés sont réguliers mais ponctués de petites pauses. Ces petits moments de répits sont des périodes qui permettent à l'eau de bien pénétrer en profondeur.
Pour l’heure c’est parfaitement bien huilé et cela permet aujourd'hui aux rivières de la région de ne pas déborder et aux sols d’assimiler la pluie.
Les graphiques ci-dessous en attestent (pour info : le premier graphique représente des rivières du Maine et Loire à Angers et le second la Loire à Ancenis (près de chez moi)).
Vous noterez que nous sommes encore loin des niveaux de crue.
Mon étang qui varie en fonction de la nappe phréatique représente donc parfaitement ce qui se produit globalement.
Le plein n’est pas encore fait mais c’est bien mieux parti que l’an dernier et cela laisse augurer d’une parfaite période de recharge.
Une accalmie relative ponctuée d’un refroidissement semble se profiler
Ce sera bienvenu car les arbres portent encore de nombreuses feuilles, l’hiver se fait attendre.
Mais ne soyons pas trop pressés et laissons faire la nature et surtout continuons d’observer pour comprendre, c’est bien mieux que d’écouter les bobards de pseudos écolos qui ne connaissent que leurs livres et leurs théories fumeuses.
A bientôt.
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Les chevreuils
- Par pascal2705
- Le 12/11/2023
- Dans La faune et la flore de l'étang
Nous sommes en automne et cette saison est souvent un moment privilégié pour observer certains animaux qui se font moins discrets parce qu’ils se préparent à l’hiver.
Le Chevreuil fait partie de ceux-ci et on le croise souvent à proximité des étangs qui disposent d’une couverture boisée.
Je vous invite à découvrir cette superbe animale qui vit prêt du mien.
Le Chevreuil d'Europe (Capreolus capreolus) est une espèce de cervidés.
C’est un ruminant, qui vit dans les milieux tempérés prêt des forêts de feuillus ou mixtes (feuillus et conifères).
Le chevreuil mâle est appelé « brocard » lorsqu'il a un an à un an et demi et que ses bois ne sont pas ramifiés. Il faut savoir qu’il les perdra à l'automne.
La femelle du chevreuil est dénommée la chevrette.
Le petit s'appelle le « faon » (jusqu'à 6 mois), puis il prend le nom de « chevrillard » (entre 6 et 12 mois).
Le chevreuil est un petit animal (taille comprise entre 60 et 71 cm au garrot et long d’environ 1m). Il est timide, agile et rapide.
Dans la nature il peut vivre jusqu'à 10 / 15 ans.
Il porte des bois caducs (qui tombent chaque année) qui sont courts.
Le chevreuil est dit anoure, c'est-à-dire sans queue, mais il dispose d'un petit toupet. Sur la vidéo vous verrez qu’elle est blanche.
On estime à 15 millions la population de chevreuils en Europe dont environ 1,5 million individus en France. Ce n’est pas une espèce en danger car entre 2005 et 2020 sa population a augmenté de 20 %.
Il broute des herbages ainsi que les bourgeons, les feuilles et les jeunes branches d'arbres.
Au printemps et en été, il consomme les feuilles de nombreux arbres feuillus (chêne, charme, érable, cornouiller...) et beaucoup de graminées.
En hiver, il mange les ronces, la bruyère, le lierre sur les troncs et quelques autres végétaux ou champignons.
La période de reproduction est courte généralement du 15 juillet au 15 août, période durant laquelle la femelle sera féconde 36 heures seulement.
La gestation dure 280 jours, soit neuf mois et demi (après la fécondation, l'embryon ne se fixe par « gestation différée » qu'au bout de quatre mois, fin décembre-début janvier).
La mise bas des faons interviendra en mai-juin. La portée comprend généralement de 1 à 3 petits.
Les prédateurs du chevreuil sont les loups et le lynx.
Mais le renard roux, les chiens errants et les sangliers peuvent s'attaquer aux faons.
L'homme le chasse pour sa chair et régule ses populations si les prédateurs sauvages sont absents.
C’est un hôte important de notre écosystème.
En tant qu'herbivore, il aide à contrôler la densité de la végétation par le broutage, ou les blessures qu'il occasionne aux jeunes arbres pour marquer son territoire.
Il contribue à l'entretien de zones de clairières ou de milieux semi-ouverts et parfois de corridors intra- ou inter-forestiers.
Son piétinement peut parfois endommager les sols très fragiles mais il contribue à enfouir des graines, ou au contraire mettre au jour des graines anciennement enfouies, leur permettant ainsi de germer.
Les chevreuils ont une morphologie adaptée à la course et aux bonds.
Dans la mythologie celte le chevreuil blanc symbolise le voyage de l'âme vers la mort.
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Après le passage de la tempête Ciaran ça donne quoi à l'étang ?
- Par pascal2705
- Le 03/11/2023
- Dans La vie de l'étang
Deux jours après le passage de la tempête Ciaran je me suis rendu à l'étang pour voir s'il y avait des dégâts.
Fort heureusement rien de bien grave à constater en dehors de quelques branches cassées et d'un arbre rongé de l'intérieur qui est tombé au sol.
Dans les terres, par ici le vent n'a pas soufflé trop fort, pas plus de 105 Km/h, rien à voir avec ce qui s'est produit en Bretagne.
Tous les détails figurent dans la vidéo ci-dessous.
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On va faire du (petit) bois
- Par pascal2705
- Le 23/09/2023
- Dans Entretien de l'étang
Allez aujourd'hui au boulot !
Je vais faire du bois, enfin du petit bois pour être exact, avant d'attaquer un chantier plus conséquent qui consistera à débiter de beaux morceaux du tronc d'un saule qui était tombé à l'eau et que mes fils et moi avons fini par remonter sur la berge (non sans peine).
Aujourd'hui donc on s'échauffe sachant que j'aurai aussi à couper une tête de peuplier qui est tombée un jour de tempête.
Pour réaliser ce travail je dispose d'un équipement dès plus simple, à savoir :
des gants et une visière de protection
une hache (en cas de besoin)
un chevalet
et un tronçonneuse sur batterie.
Cette tronçonneuse qui me semblait à l'origine plus tenir du gadget que d'autre chose est au final assez efficace.
Elle dispose d'une autonomie correcte qui correspond à mes besoins (environ 30 minutes d'utilisation non stop). Elle est légère, elle démarre à tous les coups quand elle est chargée et elle ne dégage pas de gaz d'échappement.
Il m’aura fallu environ 30 minutes pour venir à bout du tas de branches.
Demain je m’attaquerai aux troncs.
Entre temps, j’ai repéré des frelons qui trainaient autour de branches déjà découpées et entassées.
A ce sujet je vous conseil d’être toujours prudent quand vous mettez les mains dans ce genre de chose, la preuve …
Il faut savoir que les frelons rongent les fibres de bois mort pour en récupérer la cellulose qu’ils broient avec leurs mandibules pour en faire une sorte de pâte à papier qui sera utilisée pour bâtir leur nid.
Tous les bois (non traitées) y passent, clôtures, poteaux, terrasses, etc. mais je trouve qu’ils ont une prédilection pour le pin.
Je vous laisse prendre regarder la vidéo qui figure ci-dessous qui vous donnera un peu plus de détails sur mon travail du jour.
A bientôt.
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Après l'orage
- Par pascal2705
- Le 17/09/2023
- Dans La vie de l'étang
Nous sommes le 17 Septembre 2023 et un orage est venu conclure ce matin une période assez chaude.
Il n'était pas violent mais porteur d'une pluie vraiment bénéfique.
Cela a permis à la végétation de relever la tête, à l'eau de l'étang de se renouveler un peu et aux poissons de bénéficier d'un apport d'oxygène des plus agréable.
A ce sujet, cette année le niveau de l'eau est bien plus élevé que l'an dernier et la qualité de l'eau est bien meilleure elle aussi. Il faut dire que 2022 était catastrophique.
Certes le niveau d'eau a baissé mais plus à cause des arbres qui plongent leurs racines dans l'étang qu'à cause de la sécheresse.
Les saules, entre-autre, sont de gros consommateurs d'eau et il va faloir que je m'en occupe sérieursement comme je l'ai fait pour les ragondins.
A mon départ en vacances, en Juillet, il y en avait un dans l'étang et à mon retour en Aout il y en avait ... 6 !
Un couple s'était formé et leurs ébats s'étaient conclus par la naissance de 4 petits.
Fort heureusement j'ai réussi à tous les piéger et m'en voilà débarassé, mais pour combien de temps ???
La vidéo qui figure ci-dessous vous permettra d'obtenir plus d'informations via un petite visite guidée de l'étang.
A bientôt
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comment cuisiner les écrevisses
- Par pascal2705
- Le 21/08/2023
- Dans Art culinaire
Comme promis voici la suite du premier épisode qui traitait de la pêche des écrevisses.
Bon maintenant que l’on dispose d’un bon nombre d’écrevisses (il en faut beaucoup quand même, comptez environ 1,5 Kg pour 4 personnes) le moment est venu de les cuisiner.
Voici une recette, il y en a bien d’autres mais moi je vous propose de les cuisiner au court bouillon.
Pour y parvenir deux solutions :
- Soit vous achetez un court bouillon tout prêt (c’est le plus simple mais ne prenez pas un produit trop bas de gammes)
- Soit vous le préparez vous-même.
Si vous choisissez cette seconde solution, voici une recette de court bouillon :
- Ingrédients :
- 2 branches de céleri
- 1 carotte
- 1 l de vin blanc
- 1 verre à liqueur de cognac
- 1 l d'eau
- 3 cuillères d'huile d’olive
- 2 feuilles de laurier
- 3 branches de persil
- 1 branche de thym
- 1 oignon
- Du gros sel marin, du poivre
- Préparation
- Épluchez la carotte, le céleri et l'oignon.
- Coupez la carotte en rondelles, le céleri en dés et émincez l’oignon.
- Dans un faitout, faites chauffer doucement l’huile, puis laisser revenir à feu doux les légumes 5 minutes. Mouillez avec le vin blanc, l’eau et le cognac. Déposez le thym, le persil, le laurier, un peu de gros sel et de poivre. Laissez bouillir 10 à 15 minutes.
- Plongez alors les écrevisses dans ce court-bouillon et laissez-les cuire 3 à 4 minutes à partir de la reprise de l’ébullition. Égouttez immédiatement et laissez-les refroidir.
Vous n’avez plus ensuite qu’à les déguster (tièdes ou refroidies) avec une petite mayonnaise en les accompagnant avec modération d’un vin blanc sec - muscadet ou d’un pineau de Loire (vive l’Anjou).
Bonne pêche et bonne dégustation.
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La pêche des écrevisses
- Par pascal2705
- Le 13/08/2023
- Dans La faune et la flore de l'étang
Alors que nous pêchions le carnassier dans un étang nos vifs se faisaient croquer de façon étrange.
On les récupérait en charpie comme totalement mâchés.
Avec un peu d’expérience de pêcheur on sait que ce sont des écrevisses qui agissent de la sorte et dans cet étang des écrevisses il y en a à profusion.
Ce sont des écrevisses américaines, celles venues de Louisiane, que l’on trouve maintenant un peu partout en France.
Elles dégradent les berges, en raison de la puissance de leurs pinces et on compare souvent leurs dégâts à ceux des ragondins.
Parallèlement elles ravagent leur environnement en s'attaquant aux têtards et autres plantes aquatiques autochtones et elles contaminent nos écrevisses indigènes en leur communiquant une sorte de peste.
Bref leur présence n’est pas synonyme de cadeau des dieux du domaine halieutique.
Néanmoins elles présentent un avantage non négligeable, elles sont très simples à pêcher et très bonne à déguster.
Encore faut-il savoir comment procéder
J’ai donc choisi de vous faire partager cette expérience au travers d’une série de deux vidéos qui traiteront de la pèche puis de la cuisine de ces petites bestioles.
On commence donc par la pêche des écrevisses.
En général on utilise ce que l’on appelle une balance à écrevisse (une sorte de filet) dans laquelle on va mettre un appât.
Les balances on en trouve chez décathlon (par exemple) pour 5 à 6 euros.
Comme appât vous pouvez utiliser des croquettes pour animaux domestiques, ou comme dans notre cas des morceaux de poissons.
Le principe est de déposer la balance sur le fond et de la remonter rapidement une fois que les écrevisses sont dedans.
Nous comme nous n’avions pas de balance et cela a fonctionné aussi, la preuve en image dans la vidéo au bas de l'article.
Une fois que vous avez attrapé les écrevisses faites attention en les manipulant car elles pincent assez fort.
Et surtout, avant de les déplacer ou de les consommer il faudra les châtrer.
Les châtrer cela consiste à les vider en leur enlevant leur intestin.
C’est très simple à faire.
Pour y parvenir on attrape l’écrevisse (et on la tient de façon à ce qu’elle ne puisse pas nous faire du mal), puis on pince sa nageoire centrale que l’on va tourner d’un demi-tour tout en la tirant doucement ce qui permettra de la vider.
C’est uniquement à ce prix que vous pourrez ramener l’écrevisses chez vous et ensuite la cuisiner.
La suite au prochain épisode …
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Une carpe au vif
- Par pascal2705
- Le 05/08/2023
- Dans Les poissons de l'étang
La pèche réserve souvent des surprises et j’ai voulu vous faire partager l’une de celle-ci.
Alors que nous péchions, en été, le carnassier au vif dans un étang nous avons eu la surprise de prendre une carpe.
Cela arrive parfois quand les carpes ne trouvent plus assez de nourriture elles finissent par devenir carnivore et peuvent dévorer d’autres poissons.
Cette belle carpe a bien entendu retrouvé son milieu de naturelle une fois décrochée.
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La pèche en été
- Par pascal2705
- Le 25/07/2023
- Dans Les poissons de l'étang
Nous voici depuis quelques semaines déjà en période de vacances d’été.
Pour les chanceux en vacances (dont je fais partie), voici venu le moment de se reposer, de profiter de bons moments et de s’adonner à ses passions.
Pour ce qui me concerne l’une de mes passions c’est la pèche et je pense que cette activité ne doit pas vous laisser insensible si vous visitez ce site.
Certains me disent que ce n’est pas la meilleur période pour pécher. On va voir cela.
Alors est-ce une bonne période ?
L’été est une excellente période pour s’adonner à la pêche.
Dans des conditions normales (hors canicule), tous les poissons sont au maximum de leur activité alimentaire quel que soit le plan d’eau pratiqué (étang, lac, rivière).
Les journées sont plus longues, plus chaudes et il est agréable d’être à l’extérieur sans trop devoir se soucier de la météo (en dehors des orages qui peuvent être à la fois violents et soudains et qu’il faut savoir prévoir).
La personne qui pêche devra savoir s’adapter à ce contexte et même profiter de ces brusques changements de météo.
En effet, l’arrivée d’une zone pluvieuse rafraîchissante va réactiver l’activité alimentaire des poissons alors qu’une forte chaleur jouera dans le sens inverse.
Que peut-on pécher en été ?
Les poissons blancs bien entendu.
C’est l’été que l’activité des poissons blancs est la plus forte et dans ces conditions, la personne qui sait s’y prendre peut même réaliser des pêches mémorables.
A ce sujet, petit conseil, pensez à bien choisir la taille de vos esches (ce que l’on met au bout de l’hameçon) car de nombreux alevins peuvent venir parasiter votre coup (l’endroit ou l’on pèche) et il est important de s’assurer une sélection de la taille des poissons à pêcher dès la mise en œuvre de ce qui va les faire mordre.
Au menu vous aurez les gardons, les goujons (pèchable à trousse culotte en Loire par exemple), les brèmes j’en passe et des meilleurs.
Mais les carnassiers eux-aussi vous attendent
Qu’il s’agisse de la perche, du sandre ou du brochet, tous sont prêts à mordre.
Comment s’y prendre
Choisissez votre cout de pêche : zones ombragées, eaux profondes et eaux vives, là où les températures sont les plus fraîches.
Privilégiez aussi les lieux où des obstacles comme des roches ou des branches d'arbres peuvent permettre aux prédateurs de se cacher pour mieux chasser leurs proies.
A quel moment on s’y met ?
C’est quand on veut mais il vaut mieux pêcher assez tôt le matin au lever du soleil par exemple ou plus tard le soir.
J’ai pour ma part remarqué que les meilleurs moments sont ceux avant 9h le matin, puis juste entre 12h et 13h et enfin en fin de journée à partir de 16h.
On peut attirer les carnassiers ?
Oui c’est possible bien entendu, une des techniques consiste à les allécher en attirant leurs proies.
On prépare donc un super coup de pèche qui va faire venir les poissons blancs et vous verrez les carnassiers finiront eux aussi par venir.
Pour les attraper plusieurs solutions :
- placez une ligne au bouchon armée d’un vif
- mais vous pouvez aussi « mettre » un coup de cuillère (ou un autre leurre) de temps en temps ou dès que vous voyez des chasses de carnassiers ou encore quand cela commence à moins mordre (signe qu’un carnassier est sur place).
Essayez aussi le ver de terreau de bonnes surprises peuvent se présenter, la preuve.
On peut aussi pécher la carpe en été ?
Oh que oui mais il faut retenir deux choses.
D’abord plus la température de l'eau augmente, moins elle est d'oxygénée alors que la carpe cherchera une eau l'oxygénée ! Alors visez les eaux où l'oxygène sera le plus présent (eaux profondes ou brassées par exemple).
Et puis adaptez vos èches, choisissiez par exemple des bouillettes à base de farine de poisson en général elles adorent, la preuve.
A bientot pour parler d'un sujet présentant un triple intéret à savoir la pèche, la cuisine et la dégustation des ecrevisses.
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Les bourdons, on va distinguer les vrais des faux ...
- Par pascal2705
- Le 17/06/2023
- Dans La faune et la flore de l'étang
Bonjour aujourd’hui on va discuter d’un animal que vous connaissez surement mais peut-être pas comme il faudrait, je veux parler du bourdon, le vrai
Pourquoi le vrai ?
Parce qu’il y en a un faux, qui vit dans les ruches, lui ressemble à une grosse abeille et il est justement le mâle de l'abeille.
Contrairement à l'abeille ouvrière femelle, il ne possède pas de dard (donc il ne pique pas) et il est très fainéant puisqu’il ne récolte ni nectar, ni pollen.
Son rôle se résume à s'accoupler avec une reine fertile lors d’un vol nuptial, auquel il ne survit habituellement pas. Pauvre de lui ...
Le bourdon qui nous intéresse, vous le croisez souvent. Son nom vient du bourdonnement qu’il émet quand il vole.
Comme l’abeille c’est un animal social qui vit dans une colonie qui ne peut compter jusqu’à 300 individus (à titre de comparaison une ruche regroupe environ 60 000 abeilles).
Le corps des bourdons est la plupart du temps coloré de noir et jaune. Ils ont un aspect robuste et sont couverts de poils, c’est d’ailleurs ce qui leur permet d’être les premiers insectes pollinisateurs à sortir au début du printemps.
Dans un nid de bourdons, on trouve trois types de bourdons
La reine, le plus gros bourdon de la colonie (de 13 et 32 mm de long).
Les ouvrières (femelles de 7 et 18 mm de long).
Les mâles (de 10 et 17 mm de long).
Ils aiment faire leur nid dans des terriers de petits rongeurs, c’est d’ailleurs ce qui s’est produit à mon étang.
Vraisemblablement que ce terrier a permis à la reine de rester au chaud tout l’hiver dans l’attente du printemps.
Le nid des bourdons est bien différent d’une ruche ou d’un nid de guêpes.
Il ressemble à un groupement d’enveloppes de cires dans lesquelles sont stockés le miel et le pollen. On dirait des céréales de type “miel pops”.
Dernière précision, selon-vous est-ce qu’ils piquent les bourdons ?
Et bien oui, les femelles et la reine peuvent piquer et même plusieurs fois sans mourir comme les guêpes.
Néanmoins, ne les redoutez pas et prenez soin d’eux car le bourdon est une espèce menacée et pourtant très utile. Il est essentiel en région tempérée où il est plus efficace que les abeilles car il pollinise dès l'aube, au printemps à des températures inférieures à 15 °C, par temps couvert, pluvieux et même venteux.
Il ne faut pas en avoir peur car si vous ne l’agressez pas il vous laissera en paix lui aussi.
Contrairement aux guêpes il se moque de vos sucreries, lui il veut seulement butiner.
Et puis son bruit caractéristique vous préviendra de sa présence, alors merci de cohabiter en paix avec eux.
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Frai 2023 - Des alevins sont nés
- Par pascal2705
- Le 09/06/2023
- Dans Les poissons de l'étang
Cette année contrairement à l’an dernier le frai a bien fonctionné et il y a des alevins dans l'étang.
C’est surement la météo qui explique cette réussite.
Le printemps fut plus frais et plus humide puis soudainement plus chaud. Cela a permis aux poissons de frayer et aux œufs de pouvoir naitre rapidement dans une végétation aquatique disponible et protégée.
Mais revenons aux alevins, vous devez savoir bien entendu que l'alevin c’est la progéniture des poissons.
En général, pour les poissons ovipares, ceux qui pondent des œufs, le bébé, lorsqu'il voit le jour porte une réserve de nourriture qui lui permettra de passer ses premiers jours de vie sans avoir à chasser pour se nourrir, on appelle cela le sac vitellin.
L’alevin est un petit poisson qui diffère peu de l'adulte à sa naissance et qui en reprend rapidement les caractères.
Les petits poissons que nous voyons à l’écran peuvent ne plus être considérés comme des alevins mais déjà comme des poissons au stade juvénile.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’ils ne disposent plus de leur sac vitellin.
La prochaine phase ce sera le stade de sub-adulte.
On peut voir dans l'illustration ci-dessous les différents stades de développement des petits poissons.
Ces petits poissons ne sont pas encore différenciés au niveau de leur sexe, à ce niveau de développement ils ressemblent tous à des femelles.
Parallèlement il est encore impossible de définir à quelle espèce ou variété ils appartiennent. Pour y parvenir il faudra être encore un peu patient.
Je vais tout de suite répondre à une question que l’on me pose souvent, qu’est-ce qui pourrait empêcher ces petits poissons de devenir grand ?
- En premier lieu, des prédateurs, d’autres poissons (des perches par exemple) ou d’autres poissons non carnassiers mais pratiquant le cannibalisme
- En second lieu, de petits oiseaux comme le martin pécheur, dont justement repéré un nid à proximité de mon étang. J’aurai peut-être la chance de pouvoir faire une vidéo au sujet de cet animal.
- Et Enfin, le manque de nourriture (ce qui serait rare dans un étang comme le mien) ou une qualité d’eau très dégradée (ce qui pourrait se produire tant la chaleur est déjà importante, mais croisons les doigts).
En résumé, leur avenir n’est pas tracé et ceux qui vont devenir de beaux poissons adultes seront les plus solides et les plus chanceux de ceux qui figurent sur les images.
Mais tout cela sera une autre histoire à vivre ensemble.
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Ouverture de la pêche 2023 dans l'étang
- Par pascal2705
- Le 21/05/2023
- Dans Les poissons de l'étang
Aujourd’hui 21 Mai c’était comme prévu l’ouverture de la pèche dans mon étang.
Une ouverture sous le signe de la fraicheur même si le soleil était de la partie car pour le moment il continu de faire frais par ici dans l’ouest.
On annonce maintenant un réel réchauffement pour la semaine qui vient, on va suivre çà de prêt car ce sera surement le top départ du frai car les poissons n’ont toujours pas fini de frayer et de nombreux gardons étaient encore pleins d’œufs ou de laitance. Une raison de plus de les avoir traité avec soin et respect.
J’ajoute aussi que ce n’est pas pour rien que les anciens n’ouvraient pas la pèche avant le second week-end de juin.
En dehors du bon bol d’air pris à l’occasion de cette ouverture, de nombreux gardons ont donc couronnés cette matinée ainsi qu’une carpe amour.
Les abonnés se souviendront que j’en ai lâché trois dans l’étang pour éliminer l’élodée du canada et bien une d’entre elle est venue nous saluer.
Quelle belle bataille ce fut.
Plus de 25 minutes de combat et au final un superbe poisson, en pleine forme, une boule de muscle a qui nous avons rendu la liberté.
Vivement la prochaine partie de pêche !!!
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Des tordeuses à l'étang !!!
- Par pascal2705
- Le 13/05/2023
- Dans La faune et la flore de l'étang
En arrivant à l’étang au début de ce mois de Mai j’ai constaté que les poissons mouchaient à la surface.
Quelle étrange expression n’est-ce pas ?
Dans me région, cela veut dire que les poissons chassent à la surface, qu’ils viennent attraper des proies qui se trouvent à la surface, des mouches ou des moustiques par exemple.
En l’occurrence il ne s’agissait pas de ce type d’insectes.
En observant l’environnement autour de moi j’ai constaté qu’une multitude de petits fils de soie pendaient aux arbres.
A l’extrémité de chacun de ces fils on trouvait une chenille.
Ces chenilles, ce sont des tordeuses. Des tordeuses vertes du chêne pour être précis.
C’est l’époque à laquelle les larves sont actives. Plus tard elles deviendront des papillons.
C’est un parasite qui touche de nombreuses plantes. Ces petites chenilles peuvent attaquer des arbres, notamment fruitiers.
C’est ce qu’elles ont fait à l’étang dévorant les feuilles d’un jeune cerisier que je venais de planter.
En attendant elles font le bonheur des poissons qui se régalent car de nombreuses chenilles finissent par pendre au-dessus de l’étang et au bout d’un petit moment elles y tombent.
C’est à ce moment-là que les poissons surgissent pour les gober et c’est pour cela que je les voyais moucher comme vous pouvez le voir sur les images de la vidéo ci-dessous.
Une fois de plus le malheur des uns fait le bonheur des autres.
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Les araignées d'eau
- Par pascal2705
- Le 07/05/2023
- Dans La faune et la flore de l'étang
C’est le printemps et les araignées d’eau viennent de se réveiller.
Elles ont passé tout l’hiver à hiberner dans des anfractuosités des rives et les premiers rayons de soleil leur donne le top de sortie.
Bon je vais commencer par casser un mythe, ces petits insectes aussi appelés punaises d’eau, Gerridés, ou encore gerris, sont des cousins des punaises, mais absolument pas des araignées.
On en trouve sur tous les continents. Elles vivent à la surface des eaux calmes mais certaines espèces se sont adaptées aux eaux courantes.
Il faut dire que ce sont des monstres d’adaptation qui fréquentent les eaux douces, saumâtres, calmes mais aussi les océans.
Cette espèce affiche une belle longévité et existe depuis au moins 33 millions d'années.
Ce sont des insectes prédateurs, qui dévorent les petites proies qui tombent à la surface de l'eau qu’elles détectent au travers de leurs vibrations grâce à de grands poils sensoriels qui sont positionnés à l'extrémité de leurs pattes.
Elles s’en approchent alors pour les piquer via un rostre puissant, à l'aide duquel elles injectent une salive digestive qui leur permettra ensuite d'aspirer leur contenu intérieur.
Ces insectes peuvent se déplacer très vite à la surface de l'eau, jusqu'à plus de 5 km/h.
Elles flottent à la surface en reposant uniquement sur leurs pattes qui sont recouvertes de poils hydrofuges en créant ce que l’on appelle un effet lotus qui va générer un petit creux dans l’eau au dessous de leurs pattes. Elles patinent ainsi à la surface de l’eau.
Certaines peuvent même voler, ce qui leur permet d’étendre leur territoire en passant de plan d’eau en plan d’eau ou pour trouver un lieu d’hibernation plus approprié.
Elles pondent des œufs sur un support flottant (de la végétation par exemple) et leurs larves savent flotter dès le premier stade d’évolution. Les éclosions ont lieu au printemps.
Voilà une petite présentation de ces animaux que l’on croise souvent sur les plans d’eau et qui ne sont pas des araignées je le répète.
Mais, savez-vous qu’il existe de vraies araignées d’eau que l’on peut trouver dans nos étangs ?
Et oui ce sont les argyronètes elles sont même les seules d’araignées vivant intégralement sous l'eau ou du moins, quasi-intégralement, car elles ont toujours besoin d'oxygène.
Comment font-elles alors ?
Elles commencent par « tisser une plateforme de toile entre les plantes aquatiques en forme de cloche.
Ensuite elles piègent des bulles d'air dans les poils de leur abdomen, puis retournent dans l'eau et transfèrent les bulles à la plateforme.
Elles refont surface pour ajouter de l'air à leur « cloche de plongée » dès qu'elles en ont besoin.
Cette cloche leur assurera ensuite plusieurs services, c'est là qu'elles se nourriront, grandiront, pondront leurs œufs, et là qu’elles élèveront même leurs petits.
N’hésitez pas à poser vos questions si vous souhaitez d’autres précisions.