Prise de possession des lieux
Bon et bien voilà, c'est le grand début.
Après plusieurs visites, la réalisation des démarches administratives en lien avec cet achat (je détaillerai tout cela le moment venu) me voilà propriétaire d'un étang.
Comme je l'explique en introduction à ce site, la vie m'a permis de réaliser ce rêve.
Je remercie donc cet heureux concours de circonstances, ainsi que mes parents pour l'éducation qu'il mon donné. Celà m'a permis d'avoir les bases me permettant de persevérer et de progresser dans la vie et dans mon domaine professionnel (et oui le travail çà paie encore), merci aussi à mon épouse qui contribue à cet achat et qui était d'accord.
Quelle chance et quelle belle opportunité de pouvoir partager cette expérience avec d'autres personnes intéressées comme moi par le sujet.
Episode 1 - c'est parti.
Pour tout vous dire, j'arrive sur le lieux à la fin du confinement COVID-19 (mai 2020) et je crains de trouver le site un peu encombré par la végétation.
Mes craintes étaient justifiées, c'était un peu la pagaille.
C'est un signe, cela indique qu'il faudra bien consacrer tout le temps nécessaire à l'entretien de ce petit domaine qui était pourtant si bien pris en charge par l'ancien propriétaire.
C'est pourquoi mes critères étaient très précis. Je cherchai un étang à proximité de mon domicile, disposant d'une surface en lien avec mes capacités d'entretien (un conseil, n'ayez pas les yeux plus gros que votre capacité à entretenir ou à financer dans le temps, gardez les pieds sur terre).
J'ai trouvé quelques chose à 12 minutes de chez moi. La surface est d'environ 2 500 m² dont un peu plus de 1 000 m² d'étang. C'était donc parfait.
Bien entendu je ne connait pas tout, même si je suis initié à la gestion du milieu halieutique et au bricolage. Je sais donc que je vais découvrir, avec vous, certains éléments.
A moi de jouer, à mon tour d'assurer.
Voilà la situation à mon arrivée, pour être exact je devrais dire à notre arrivée, car l'un de mes fistons était avec moi pour me donner un coup de main, merci :-)
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Peste d'eau - fin de l'épidémie
- Par pascal2705
- Le 01/11/2020
- 3 commentaires
Episode 5 - La peste d'eau - fin de l'épidémie
Nous nous étions quittés alors que l’étang était envahi d’une végétation problématique. Il s’agissait d’élodée du Canada aussi connue sous le nom plus évocateur de peste d’eau.
Juste pour rappel si l'élodée du Canada est une plante aquatique vigoureuse, elle est aussi considérée comme une plante oxygénante disposant de capacités dépolluantes.
Il n’en demeure pas moins que sa présence rendait toute pêche quasiment impossible.
Par ailleurs, j’ai aussi l’impression qu’elle dérange les poissons, un esturgeon ne résisterait pas à de telles conditions.
Aux dires de l’ancien propriétaire, c’est la première année que ce type de végétation se développe ainsi. Il faut donc agir, à tous maux existe un remède. A moi de trouver quoi faire.
Je previens, les puriste ne seront pas d'accord avec moi et c'est leur droit, mais souyons honnetes, pour ce qui me concerne j’ai choisi l’option efficacité naturelle et rapide.
Il existait en effet plusieurs options.
En premier lieu le faucardage ou l’arrachage des herbes en question. Honnêtement je ne voyais pas bien comment j’aurai pu y parvenir.
Faire intervenir un prestataire spécialisé ? D’accord mais à quel tarif ?
Le faire moi-même grâce à un équipement manuel ? (ps sur la photo ce n'est pas moi) Pourquoi pas ? Mais bonjour le chantier et quelque soit l’une ou l’autre de ces solutions avec quelle efficacité ?
En effet, l’élodée du Canada se multiplie à partir de morceaux sectionnés. Alors en la faucardant, à coup sur j’aurai temporairement diminué sa présence, pour autant elle serait rapidement revenue au travers des petits morceaux qui seraient restés dans l’eau.
Il fallait choisir autre chose.
Je penchais bien entendu pour une méthode naturelle (je dis çà parce que j’ai lu que certains traitent cette végétation avec des produits chimiques - beurk).
Après m’être renseigné sur le sujet j’ai appris que seuls quelques animaux semblaient en capacité de me débarrasser naturellement de cette engeance aquatique.
En premier lieu, l’écrevisse semblait capable de s’y attaquer mais attention par n’importe laquelle.
Il faut savoir que sept espèces d’écrevisses vivent dans les cours d’eau français et que parmi elles, trois sont autochtones :
Il s’agit de :
- l’écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus)
- l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes)
- la très rare écrevisse des torrents (Austrapotamobius torrentium).
Dans mon cas, celle qui est intéressante c’est l’écrevisse à pattes rouges. En effet ces écrevisses sont omnivores et avant tout opportunistes. Ainsi, en été elle consommera énormément de végétaux, alors que l'hiver son alimentation sera plutôt constituée de protéines (macro-invertébrés et petits poissons).
Néanmoins un premier problème se posait, comment et ou en trouver ?
Et puis est-ce que la présence de ces crustacés d’eau douce ne va pas générer l’altération des rives. Je sais en effet que les écrevisses aiment en général creuser des galeries dans les berges alors …
Il me fallait trouver autre chose.
Y avait-il des poissons en capacité de se nourrir d’élodée ?
Après étude il semble bien qu’il n’y ait qu’une seule espèce capable de ce prodige c’est la carpe amour.
Cet étrange poisson qui provient du bassin des eaux tempérées du fleuve chinois Yang-Tze et du fleuve asiatique Amour (qui coule de la Russie sibérienne à la Mandchourie) est aussi présent dans le cours supérieur du Mékong.
Au siècle dernier Il a été progressivement introduit dans les eaux douces du monde entier.
Sa présence en France est signalée depuis 1957.
Mais attention ! Avec cette espèce de poisson on ne fait ce qu’on veut. Il est important d’insister sur ce point.
En effet, Jusqu’en 2005, elle pouvait être introduite librement dans les « eaux closes ». Mais en 2006, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques avait supprimé cette possibilité. Son introduction devenait donc interdite.
Depuis mars 2013, moyennant une autorisation préfectorale, la carpe amour peut à nouveau être introduite dans les plans d’eau de métropole munis de dispositifs permanents empêchant la libre circulation du poisson. Il faut néanmoins que les spécimens proviennent d’une pisciculture agréée. En respectant ces contraintes il est donc possible légalement de l’introduire en étang.
Pour indication, le formulaire CERFA qui doit être complété pour transmission à la préfecture est disponible sur internet.
Précision : toutes ces dispositions n’empêchent néanmoins pas de nombreuses jardineries de proposer à la vente libre des spécimens de petite taille pour des bassins d’agrément …
Alors j’ai fait comme il fallait et muni de mon autorisation je suis allé dans ma pisciculture préférée acheter ce poisson.
Une fois conseillé par leurs soins (taille et nombre de poissons) j’en suis reparti avec trois spécimens que j’ai introduits le jour même dans mon étang. C’était en mai (début du 1ier déconfinement de 2020).
Les belles étaient timides car surement impressionnées par l’ampleur de la tâche.
J’avais confiance, avais-je raison ?
Honnêtement le résultat ne s’est pas fait attendre.
Début juin déjà on pouvait constater un réel désengorgement. L’élodée se faisait moins présente en bordure et surtout moins dense partout.
Et miracle, fin Juin l’épidémie était jugulée. L’étang retrouvait une allure normale.
Ai-je eu raison d’agir de la sorte ?
Certains me disent que dorénavant la végétation aquatique sera en difficulté, l’avenir le dira.
De toute façon pour ce qui concerne le frai du printemps, moment ou les poissons auront besoin de végétation, j’ai trouvé une solution et on en reparlera.
En attendant, comme disait Marc Roussel « Avoir des idées, c'est bien, les expérimenter c'est mieux ».
Partant de ce principe, mon expérience vous sera surement utile et tout cas je le souhaite
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Le ragondin n'était pas seul
- Par pascal2705
- Le 28/06/2020
- Dans Prise de possession des lieux
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Le ragondin est venu avec son cousin, le rat musqué !!!
C'est bien ce que je pensai, les ragondins présents dans mon étang, ne sont pas seuls. Le rat musqué, leur consin est présent lui aussi.
Le ragondin et le rat musqué sont des animaux semi-aquatiques. Cela signifie qu’ils vivent à la fois sur terre et dans l’eau.
Vous êtes donc susceptibles de les croiser à proximité d’une zone humide et entre-autre d’un étang et ils sont présents tous les deux dans le mien (malheur).
Comment les distinguer ?
Le ragondin, c’est le gros pépère de la bande, il pèse entre 5 et-9 kg et mesure de 40 à 60 cm. Il dispose d’une queue de 25 à 45 cm de long.
Son cousin le rat musqué est plus petit
Il pèse environ 1,5 kg pour une taille de 35 cm. Sa queue mesure quant à elle une vingtaine de centimètre.
Il est recouvert d’une fourrure foncée marron noirâtre composée de poils brillants et drus, sous laquelle se cache un duvet fin lui permettant de se protéger efficacement du froid. Les poils de son ventre sont plus clairs tirant davantage sur un marron grisâtre.
Qu’est ce qu’ils mangent
Le ragondin et le rat musqué sont végétariens et ils mangent donc, entre-autre, toute sorte de végétation dont celle qui est aquatique.
D’où viennent-ils ?
Le ragondin est originaire d’Amérique du Sud et le rat musqué vient d’Amérique du Nord.
Lieu d'origine du ragondin Lieu d'origine du rat musqué Ils ont tous deux été introduits en Europe au 19ième et 20ième siècle pour l'exploitation de leur fourrure, puis relâchés dans la nature.
Quels dégâts causent-ils et quels sont le danger sanitaire qu’ils représentent ?
Tous deux causent les mêmes dégâts.
Ils cherchent des berges plutôt pentues pour y creuser des terriers.
Cette activité de terrassier entraîne de sérieux dégâts au niveau des berges qui se retrouvent perforées et qui s’érodent ce qui va générer sans intervention une perte d’étanchéité ou un effondrement.
Parallèlement, ils sont vecteurs de maladies ou de parasites qui provoquent la leptospirose, la typhoïde, la douve du foie, la maladie de Lyme ou encore des gastro-entérites.
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Le ragondin, ce drôle d'invité ...
- Par pascal2705
- Le 22/06/2020
- Dans Prise de possession des lieux
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Le ragondin ce drôle d’invité - Episode 4 –
Au chapitre des éléments à prendre en considération alors que « j’inaugurais » mon étang était la présence de drôles d’invités, des ragondins.
Quel est donc cet animal ?
Le Ragondin ou « rat gondin » (pour les latinistes Myocastor coypus) est un mammifère semi-aquatique, qui appartient à la famille des Echimyidae, ou « rats épineux ».
C’est un gros rongeur qui pèse entre 5 et 9 kg et mesure de 40 à 60 cm. Il dispose d’une queue de 25 à 45 cm de long.
D’où vient-il ?
Il est originaire d’Amérique du Sud et il a été introduit en Europe au 19ième siècle pour l'exploitation de sa fourrure.
Dès les années 1930, le ragondin commence à être relâché en pleine nature, un processus qui va s’accélérer avec la faillite des élevages. Tous les individus présents sur notre territoire proviennent donc d'évasions ou de lâchers volontaires.
Dans les années 1970 et en l’absence de tout prédateur (l’alligator et le jaguar ne font en effet pas partie de notre faune locale), le ragondin colonise rapidement l’ouest et le sud de la France.
Il ne craint donc rien ?
Il connait tout de même en France quelques prédateurs car les jeunes ragondins sont parfois les proies de mammifères comme la fouine, ou encore d’oiseaux tels que le busard des roseaux, la buse variable ou encore la chouette effraie.
Les prédateurs du ragondin en France
Fouine Busard des roseaux Buse varaiable Chouette effraie
Par ailleurs, il est sensible aux grands froids et quelques semaines de gel sévère peuvent réduire très fortement ses populations. En effet, lors d'hivers rigoureux, de nombreux ragondins ont la queue qui gèle (ce n’est pas une légende) ce qui dégénère alors généralement en gangrène mortelle.Quel est son mode de vie ?
C’est un animal de mœurs crépusculaire et nocturne, néanmoins il peut aussi avoir une activité diurne. Dans mon étang j’ai observé qu’au début de l’été il adore montrer le bout de son museau à partir de 16h30.
Le ragondin creuse un terrier de 6 à 7 m le long des berges. Ce terrier possède plusieurs entrées, dont généralement une qui se trouvera sous l’eau.
Pourquoi est-il classé parmi les nuisibles dans plusieurs pays européens, dont la France.
Le ragondin, par son mode de vie influence et transforme considérablement son habitat.
Il est accusé en particulier:
- De dégradation et mise à nu des berges favorisant leur érosion progressive;
- De fragilisation des fondations d’ouvrages hydrauliques13 par le réseau de galeries;
- De dégâts causés aux cultures (céréales, maraîchage, écorçage dans les peupleraies…);
- De menacer certaines espèces végétales (surtout aquatiques) à cause d’une surconsommation;
- De destruction des nids d'oiseaux aquatiques;
- D’être vecteur de transmission de maladies telles que la douve du foie ou la leptospirose.
Il se reproduit très rapidement et un couple peut produire 90 petits en deux ans, les hivers doux leur sont favorables et on notera alors que leurs portées auront tendance à être plus nombreuses.
La situation dans mon étang
En ce qui concerne mon étang, les traces de leurs passages attestent de leur présence.
Parallèlement, j’ai noté la présence de nombreux terriers qui en dégradant les berges tendent à faire chuter les arbres.
Ils sont au moins quatre, des jeunes, à peine plus gros que des cochons d’inde.
Mais de nombreux dégâts sont déjà perpétrés, A terme cela pourrait devenir très problématique.
Certes, ils sont trop jeunes pour en être totalement responsables, mais les laisser agir c’est contribuer à la destruction de cet environnement.
Une preuve de plus que l’humain en agissant en dépit du bon sens provoque le déséquilibre et la mise en péril de son environnement.
Conclusion
Il va falloir intervenir pour limiter cette population d’animaux. Mais au fait, sont-ils les seuls responsables ?
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Elodée du canada - Une vraie petite peste, enfin pas tout à fait quand même …
- Par pascal2705
- Le 11/06/2020
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Episode 3 - Une vraie petite peste, enfin pas tout à fait quand même …
Pour rappel, grosse surprise au retour à l’étang en Mai, le voilà pratiquement recouvert d’une étrange végétation aquatique.
En général, cela n’annonce rien de bon.
Pourtant, tachons de garder la tête froide et analysons la situation pour chercher à traiter le problème efficacement (si seulement j’agissais toujours ainsi …).
Regardons de plus près, de quoi s’agit-il ?
Cette plante aquatique je l’ai déjà vu dans un autre étang, celui d’un oncle. De mémoire il la gérait sans trop de difficultés et son étang était bien moins envahi que le mien (j’ai donc espoir d’y parvenir moi aussi).
Après plusieurs recherches et l’avis éclairé d’un pisciculteur l’identification de la coupable est confirmée.
C’est bien c’est de l’élodée du canada aussi dénommée « peste d’eau », « gloups » de prime abord, rien de rassurant.
Pourtant, si l'élodée du Canada est une plante aquatique vigoureuse, elle est aussi considérée comme la plante la plus oxygénante.
Parallèlement, elle dispose de capacités dépolluantes par rhizofiltration (dépollution des sols par le biais des racines de la plante qui sont immergées et qui captent les polluants) spécifiquement adaptée aux hydrocarbures.
Dans le détail, l'élodée du Canada (ou pour les latinistes Elodea canadensis), est une hydrophyte (une plante hydrophyte est un type de plante qui vit en partie ou totalement immergée dans l'eau une bonne partie de l'année voire toute l'année).
Cette plante, est originaire d'Amérique du Nord (elle était utilisée comme plante médicinale par les hurons du Canada) et elle fut introduite dans des plans d'eau de France où l’on ne connaît que la plante femelle.
Elle est reconnue invasive des zones humides ce qui amène à la nommer « peste d'eau ».
Elle se développe très rapidement dans les eaux calmes et riches en éléments nutritifs. Elle est très résistante et peut vivre à des profondeurs importantes où elle forme des tapis denses et persistants.
Sa floraison qui n’a rien d’exceptionnelle s'étale de juin à septembre avec de minuscules fleurs blanches ou rosées qui s'épanouissent à fleur d'eau. Les plantes naturelles en Europe sont toutes femelles, la multiplication est donc végétative c'est-à-dire que la plante se multiplie à partir de morceaux sectionnés.
On dit souvent que l'élodée n'a pas de prédateur notable, pourtant il y a surement une piste à explorer dans ce domaine.
En résumé :
Avoir cette plante aquatique dans son étang c’est ennuyeux mais pas forcement une catastrophe. Il faut la maitriser.
L'élodée du Canada est une plante remarquablement oxygénante qui dispose de fortes capacités dépolluantes, elle participe ainsi à l'équilibre biologique des plans d’eau.
Sa couverture dense permet aussi la reproduction de certains poissons.
Néanmoins le revers c’est que sa croissance très rapide va générer une photosynthèse très importante qui risque de générer le dégagement de gaz carbonique qui lui sera nocif pour les poissons en période nocturne.
Parallèlement, elle empêche de pécher dans de bonnes conditions …
Alors au travail pour trouver une solution, ce sera le sujet du prochain épisode traitant de ce sujet qui est accessible ici
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Etat des lieux après le premier entretien
- Par pascal2705
- Le 05/06/2020
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Après un premier entretien qui a duré environ 1/2 journée, le moment est venu de dresser un état des lieux plus précis de ce qu'il y aura à faire et il y a du travail.
Après tout c’est aussi bien, cela permet de poser sa marque dans ce nouveau lieu. Et puis je savais à quoi je m'engageais. On a rien sans efforts.
Comme vous pourrez le constater des plantes aquatiques recouvrent une bonne partie du plan d’eau.
C’est une surprise parce que mes précédentes visites ne m’avaient pas permis de constater cette situation. Depuis le temps à changé, il faut plus chaud et le climat est devenu propice au développement de cette végétation.
C’est ennuyant mais pas forcement aussi problématique qu’il pourrait y paraitre.
Il faudra donc identifier l’espèce ou les espèces présentent afin de définit comment intervenir.
Plus loin on constate des trous dans la berge.
Franchement j’aime moins ...
Cela indique la présence de rongeurs. A coup sur il s’agit de ragondins et surement aussi de rats (j’étais prévenu, mes précédentes visites m’avaient permis de prendre conscience de leur présence).
Au chapitre des travaux à opérer il y aura un peu d'élagage et surtout un arbre qui est tombé à l’eau. La faute à l’action combinée du vent et des rats …
En attendant, il faudra l’enlever sans trop tarder. La décomposition du bois n’a pas une bonne action dans l’eau d’un étang de cette surface.
Parallèlement, je note qu'il reste une autre partie de cet arbre toujours en place qui ne tardera surement pas à tomber elle aussi si je n'intervient pas.
Il faudra donc intervenir deux fois.
Ce genre d’opération est assez sensible car dangereuse.
Il faudra être équipé, prudent et intervenir à plusieurs.
Pour le reste, c’est plutôt pas mal.
La nature est au rendez-vous. Le soleil était là lui aussi.
Y’a-t-il des poissons dans cet étang ?
C’est une autre histoire ou plutôt le sujet d’un autre épisode à venir.