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Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à éviter - La brème
- Par pascal2705
- Le 26/05/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.
Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).
Certains des poissons qui seront péchés seront introduits car ils sont utiles pour les autres, pour l'environnement et bien adaptés à l’étang.
Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun, la brème.
La Brème possède de très nombreuses autres appellations régionales : grande brème, brème carpée, brame, brama, brémo, breume, plateau, daoradou, dorée, hariot, hazelin, omblais, plaquette (pour les jeunes brème en Anjou).
Son corps est assez compact, aplatit latéralement, elle est bossue entre la tête et la nageoire dorsale. Petite, elle est argentée, sa couleur foncée devient grise verte à l'âge adulte.
Taille : les adultes mesurent de 30 à 40 cm pour un Son poids va de 500 grammes à environ 2 kg pour les adultes. Cela commence à être un beau poisson. Les records s’établissent autour de 90 cm pour environ 9 kg.
Longévité : de 20 à 25 ans.
Alimentation : c'est un poisson fouilleur. La brème se nourrit généralement en filtrant les sédiments qu'elle met en suspension, Mais elle est opportuniste et se nourrit de petits mollusques, de larves d'insectes, de vers, de végétaux et de zooplancton.
C'est un poisson qui vit en groupe et qui comme la carpe peut jouer un rôle dans le mélange des couches d'eau et la remise en suspension de particules du sédiment car en fouillant la vase, les brèmes remettent en suspension des particules sédimentées.
Reproduction : Elle se déroule en mai et juin dans une eau à 17 °C, chaque femelle pond entre 50 000 et 60 000 œufs. Il arrive que la brème s'hybride avec le gardon ou la brème bordelière. Les hybrides ne seront pas fertiles.
Implantation : Ce poisson vit dans les eaux calmes aux fonds vaseux et limoneux. Elle aime les cours d'eau larges et lents, les canaux, les lacs et les étangs.
Pêche : soyez discret précis et patient.
Discret car les brèmes ont des sens très développés et peuvent facilement être effrayées.
Précis car ces poissons se cachent souvent près d’obstacles submergés et à proximité de fonds herbeux. Prenez le temps d’étudier le coin de pèche et laissez aller votre ligne là ou ces conditions seront réunie en visant la pèche au fond.
Patient parce qu’il ne faut pas ferrer trop vite, la touche de brème est spécifique, le bouchon peut remonter, être tiré vivement ou au contraire couler tout doucement. Elle teste le pécheur et seuls les plus patients sauront pécher les plus belles brèmes.
Une autre précision : pensez bas de ligne légers (10 / 100ème maxi) et petites èches car elle a une petite bouche.
Enfin c’est un poisson peu combatif qui s’épuisera rapidement mais le début du combat pour la ramener peut être violent.
Est-ce que l’on peut la consommer ?
Oui on peut le déguster en friture quand elle est petite. Plus grande on constatera qu’elle a de nombreuses arêtes.
Attention ! Dans une eau polluée elle fait partie elle aussi des poissons légèrement bio-accumulateurs.
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Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à introduire - Le Gardon
- Par pascal2705
- Le 04/05/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.
Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).
Certains des poissons qui seront péchés seront introduits car ils sont utiles pour les autres, pour l'environnement et bien adaptés à l’étang.
Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun, le gardon.
Taille : La plupart des gardons mesurent entre 10 et 30 cm pour un poids variant de 10 à 200 g. Leur forme varie progressivement au cours de leur développement passant d'un profil fusiforme à un corps plus haut. Seuls un petit nombre parmi eux atteindra l'âge adulte stade où ils pourront atteindre de 35 cm à exceptionnellement 45-50 cm. Ils peuvent alors peser de 1 à 2 kg.
Sa durée de vie est d'une dizaine d'années (maximum 14 ans).
Alimentation : L'alevin et le jeune gardon se nourrissent d'abord de zooplancton, puis ils évoluent vers un régime composé de vers, de petits crustacés, de petits mollusques et d’insectes (quand il mesure environ 1,5 cm).
Le gardon sait aussi faire évoluer son alimentation selon la saison et ce que lui offre en son milieu, en prélevant de la mousse et des algues (qu'il broute en groupe parfois dense) sur les troncs et branches immergés ou les pierres.
Reproduction : le frai a normalement lieu en avril-mai (parfois d’avril à juin/juillet) dans une eau à au moins 12 °C. La femelle pond de 150 000 à 300 000 œufs sur des plantes ou des branches immergées ou sur le substrat si aucun autre support n'est disponible. La reproduction se déroule fréquemment au même endroit chaque année.
Les grands mâles forment des bancs dans lesquels les femelles pénètrent. Elles y pondent et les œufs (naturellement collants au substrat) sont fécondés par les mâles. Les poissons sont alors très excités et peuvent être aperçus sautant fréquemment hors de l'eau. Une femelle de belle taille peut pondre jusqu'à 100 000 œufs.
Les œufs éclosent après 4 à 10 jours (selon la température de l'eau).
Les alevins grandissent moins vite en 'eau froide, mais rattrapent vite leur retard de croissance à l'âge adulte. Le gardon atteint sa maturité sexuelle entre 2 et 4 ans.
Sa vitesse de croissance varie en fonction de la température de l'eau et de la richesse de son milieu. Les reproducteurs mesurent majoritairement plus de 19 cm.
Implantation : Il serait originaire d'Europe centrale et de l'Est du continent.
Plusieurs de ces pays ont signalé après son introduction qu'il semblait avoir un impact défavorable sur les espèces autochtones. Il partage fréquemment son territoire avec la Brème et la Perche et peut être en compétition avec ces espèces si la nourriture vient à manquer
Mode de vie : Il est très « rustique » et on le rencontre dans des territoires étendus et variés. Le gardon est réputé préférer vivre dans des parties profondes, mais très adaptable, il peut aussi densément coloniser des plans d'eau ou fossés de 20 centimètres de profondeur et étroits de 1,5 m de large et s'adapte aux circonstances locales. En été il fréquente souvent la surface.
Pêche : les pêcheurs attirent cet omnivore avec la plupart des appâts conventionnels comme le maïs, la fécule de blé, la mie de pain, les vers…
Des restes fossiles osseux de gardons ont été trouvés dans les restes culinaires préhistoriques ce qui prouve qu’il fait partie depuis longtemps déjà de l’alimentation humaine.
Est-ce que l’on peut la consommer ? Oui : quand il est de petite taille on peut le déguster en friture. Par contre quand il grossit on découvre qu’il est plein d’arrêtes.
Attention ! Dans une eau polluée le gardon fait partie lui aussi des poissons légèrement bio-accumulateurs.
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Du beau temps, du boulot mais aussi de beaux poissons
- Par pascal2705
- Le 01/05/2022
- Dans Entretien de l'étang
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C’est le printemps, les beaux jours sont là et c’est un vrai plaisir de pouvoir profiter des températures à 22 / 23 degrés qui règnent chez moi l’après-midi en cette période de pâque 2022.
La température de l’eau monte elle aussi, nous sommes à 17 degrés les poissons apprécient et en profitent pour continuer à frayer.
Les œufs déjà pondus ne vont pas tarder à venir au monde les alevins vont bientôt se faire voir.
En attendant c’est aussi le moment de remettre un peu d’ordre à l’étang.
Il faut tondre, tailler et planter ce qui doit l’être.
Cette année j’ai envie de mettre un peu de couleurs supplémentaires et d’ajouter des arbres ou des plantes qui donneront des fruits. Allez on attaque.
L’herbe est haute sans l’être trop non plus, c’est parfait.
Personnellement, quand je tonds je ne ramasse pas, c’est plus rapide et cela permet de redonner à la terre ce que je lui prends.
Mais le « mulching » est assez exigeant.
Et ce système serait incompatible avec les caractéristiques de mon terrain ou l’on trouve des morceaux de bois, des pommes de pins, …
Ma tondeuse n’est donc pas équipée d’un pack « mulching ».
Elle est tout à fait classique et elle a au moins 15 ans.
Moi qui ne savait pas trop entretenir ce genre de matériel et bien j’apprends à le faire depuis deux ans.
Le top serait de disposer d’une tondeuse débroussailleuse mais c’est cher.
Alors ma vieille tondeuse fait le boulot et je dois réparer ce qui doit l’être.
Depuis deux ans je n'ai pas manqué d'ouvrage et j’ai donc retapé ou changé :
- Le guidon (qui a cassé, l’ancien était d’origine)
- La courroie de lame (idem)
- La cache courroie, réparé et renforcé pour éviter qu’il ne recasse
- Une roue avant qui partait en morceau, réparée
- Le câble d’embrayage changé
- Sans compter les vidanges assez fréquentes (car la machine souffre), la bougie et le filtre à air.
Sans être un champion je m’y suis mis et il le fallait bien.
En effet, même si un professionnel ferait surement mieux, il faudrait le payer et attendre qu’il intervienne d’autant que par chez moi les délais sont souvent assez longs.
En réfléchissant bien, toutes ces pannes sont surement générées par la fait que ma tondeuse est trop juste pour faire tout çà.
Il va donc bien falloir un jour que j'investisse dans quelque chose de plus adapté.
Revenons à l’entretien du terrain
Voici l’état du terrain avant d’intervenir
Et le voici après
Dommage que vous ne puissiez sentir l’herbe fraichement coupée.
Tout tondre me prend entre une heure et une heure trente sachant que ma tondeuse dispose juste d’assez d’autonomie pour qu’il ne soit pas nécessaire de refaire le plein.
Au niveau des plantations j’ai mis :
- Un arbousier (l’arbre à fraises qui donne quand on ne trouve plus beaucoup de fruits))
- Un pied de kiwi auto fertile (çà évite d’avoir à planter des pieds males et femelles)
- Des lavandes (pour attirer et aider les insectes polinisateurs)
- Des fraises des bois (toutes petites mais très gouteuses)
- Des framboisiers (qui vont retrouver leur milieu d’origine)
Vivement que l’on puisse en profiter.
Au terme de tout cela, une petite pose s’imposait.
Bien installé au bord de l’eau j’ai observé les poissons qui se nourrissaient et qui parfois frayaient dans les iris.
Asseyez-vous à cote de moi et profitons ensemble de ce spectacle. Au final c'était bien le meilleur moment de cette journée.
La prochaine fois on attaquera l’entretien de l’étang en retirant les branches mortes qui sont tombées durant l’hiver et puis il faudra bien aussi s’occuper de l’arbre tombé.
En attendant de nous retrouver, n’oubliez pas de vous abonner si mes vidéos vous intéressent, de poser vos questions si nécessaire je répondrai à tout le monde.
A bientôt
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Printemps 2022 - C'est reparti !!!
- Par pascal2705
- Le 15/04/2022
- Dans Les poissons de l'étang
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C’est le printemps et les beaux jours sont devant nous.
L' hiver n’aura au final été ni rigoureux, ni très pluvieux.
Nous ne sommes qu'en avril 2022 et comparativement à l’an dernier le niveau de l’eau est le même qu’en Juin, je suis donc un peu inquiet et je redoute qu’un été trop chaud et trop sec ne génère des soucis. Mais on verra bien …
A cette période me revoilà plus fréquemment au bord de l’eau pour voir la nature s’éveiller et constater qu’un nouveau cycle est en train de s’initier.
La végétation est bien active en cet mois d'avril avec le genet qui commence à fleurir.
J’adore cette plante qui me rappelle mon Anjou d’origine et les buttes d’ardoises où elle adore pousser.
C’est pourquoi je la laisse prendre une place de choix sur les bords de l’eau tout en veillant quand même à ce qu’elle ne devienne pas envahissante.
A proximité on trouve aussi des violettes. Celles-ci n’ont pas d’odeur, ce sont donc des violettes hérissées (Viola hirta), appelées aussi violettes folles ou violettes sans odeur.
Un peu plus loin, on découvre une plante plus spéciale, c’est l’orchis mascula, l’orchidée pourpre précoce, ou l’orchis du début du printemps, c’est une espèce de plante à fleurs de la famille des Orchidaceae.
Elle est très rependue en Europe.
Elle a deux particularités, d’abord elle est dépourvue de nectar mais elle attire quand même les insectes pollinisateurs (abeilles, guêpes et parfois les coléoptères) avec l’apparence de sa fleur qui imite d’autres espèces.
Ensuite, elle forme des partenariats, des mycorhizes (c’est le mot scientifique adapté) principalement avec certains champignons de la famille des Tulasnellaceae (prononvez (tu l’as nez lacet - ce sont des champignons qui aident à faire pourrir le bois mort).
Nous reviendrons plus tard dans la saison vers les plantes et leur développement car le moment est venu de passer à un chantier qui s’annonce beaucoup moins sympathique.
Et oui un arbre est encore tombé à l’eau, pour changer c’est un saule, je vous déconseille de les laisser pousser après de votre étang, ce sont des arbres très fragiles et limite dangereux quand ils grandissent. Celui-ci par exemple n’a pas eu besoin d’un gros coup de vent pour tomber.
Il va falloir le sortir, le tronçonner, encore du travail à venir. En récompense j’aurai un peu de bois de chauffage mais il faudra attendre un moment avant de l’utiliser.
Tous seul je ne parviendrai pas à grand-chose, j’aurai besoin de renfort je crois déjà savoir sur qui pouvoir compter.
Avant de parler les poissons, observons ce petit lézard gris qui profite du soleil. Son petit bidon bien arrondi laisse penser que c’est une femelle qui porte des œufs.
C’est un allier bien utile pour chasser les insectes dont les moustiques dont il aime se nourrir.
Ses petits s’ils arrivent à maturité seront les bienvenus.
Parlons enfin des poissons, comment ont-ils passé l’hiver ?
A première vue ils sont bien éveillés. Je trace la température de l’eau de l’étang depuis le début de l’année et cela fait déjà plusieurs semaines qu’elle est à 12/13 degrés l’après-midi.
C’est la température idéale qui permet aux gardons et au brèmes de frayer.
Le travail a donc du commencer depuis au moins 3 semaines soit courant Mars.
Si je jette quelques morceaux de pain je vois en effet qu’ils sont actifs.
Je n’hésite pas à les nourrir un peu car je sais qu’il n’y aura pas de gèle dans les jours qui viennent, c’est peut-être même carrément terminé.
En attendant un peu et en me cachant, je vais être récompensé.
Voilà un petit banc de gardons et de brèmailles qui vient profiter de l’eau plus chaude de surface.
Quel plaisir de les voir ainsi.
Encore un peu de patience et j’espère pouvoir observer le fruit de leurs amours et vous en faire profiter à votre tour.
En attendant, rendez-vous pour le prochain épisode quinous permetrra de parler toujours des poissons, d’un premier nettoyage de l’étang à faire en barque pour retirer des branches tombées à l’eau et puis aussi d’un tas d’autres choses.
N’oubliez pas de vous abonner si mes vidéos vous intéressent, de poser vos questions si nécessaire je répondrai à tout le monde.
A bientôt