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Automne 2024 - Enfin moins d'humidité et un ragondin de moins aussi
- Par pascal2705
- Le 08/11/2024
- Dans La vie de l'étang
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Automne 2024 - quelle est la situation en ce mois de Novembre ?
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Le scorpion d'eau ou nèpe
- Par pascal2705
- Le 31/10/2024
- Dans La faune et la flore de l'étang
- 1 commentaire
Voici un article qui va nous permettre de découvrir ensemble les animaux qui composes le biotope d'un étang.
Nous allons donc observer un petit insecte à l’aspect peu engageant que l’on peu trouver dans les eaux stagnantes des bassins, des étangs et même parfois des piscines.
Dans ma région on l’appelle scorpion d’eau mais son nom officiel est nèpe.
C’est un insatiable petit prédateur aquatique qui aime s’attaquer aux différentes larves et animaux de petite taille qui évoluent à sa portée qu’il s’agisse par exemple de têtards, de vers de vase, de larves d’insectes ou même d’alevins.
Cet insecte appartient à la famille des punaises et n’est absolument pas affilié à l’ordre des scorpions.
La nèpe se déplace généralement en marchant dans la vase qui la recouvre souvent et qui l’aide ainsi à se camoufler.
Néanmoins elle grimpe aussi souvent sur les plantes aquatiques.
Pour chasser elle se poste, immobile, à l’affût de la moindre petite proie qui aura l’imprudence de passer à proximité d’elle.
Ses pattes antérieures sont toujours prêtes à se refermer sur sa proie qui sera piquée puis dégustée grâce à un appareil buccal lui permettant d’en aspirer le contenu.
Capable de voler, la nèpe peut changer de plan d’eau pour peu qu’ils ne soient pas trop éloignés les uns des autres.
Elle disparait en automne pour réapparaitre en printemps période qui marquera sa période de reproduction.
Avant de terminer, voici un petit conseil, il faut vous méfier de ce petit animal si vous le croisez.
En effet, il pourrait vous piquer si vous le manipuliez sans précaution car le rostre dont il est doté peut sans souci vous infliger une piqure qui bien que peu douloureuse pourrait vous communiquer une infection provenant des souillures de son milieu de vie.
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Le CEV ou la mystérieuse maladie du sommeil des carpes
- Par pascal2705
- Le 29/09/2024
- Dans Les maladies des poissons
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A la fin de l’année dernière, en décembre 2023, j’ai perdu la plus grosse carpe de mon étang.
Sur le moment j’ai accusé les conditions météorologiques qui avaient été exécrables durant le printemps et tout l’été.
Il faut dire que depuis Mai 2023 et jusqu’à la mi-octobre on avait reçu peu de pluie et on avait aussi subit une période de chaleur tardive.
Je pensai donc que ce pauvre animal n’avait pas supporté la situation même si à vrai dire elle en avait vu d’autres.
Et puis, en discutant avec d’autres propriétaires d’étangs je me suis dit qu’il pourrait y avoir une cause différente à ce mystérieux décès.
En effet, une de mes connaissances, m’a expliqué avoir perdu toutes les carpes de son plan d’eau brutalement et dans des conditions sensiblement similaires.
Il m’a parlé de la maladie du sommeil des carpes qu’il pensait responsable de cette hécatombe.
Alors je me suis renseigné à ce sujet et je pense qu’en effet il serait possible d’imputer ce décès à cette affection.
Je souhaite à mon tour vous la présenter.
Alors de quoi s’agit-il exactement ?
La maladie du sommeil des carpes est une affection virale contagieuse.
Elle est causée par le «Carpe Edema Virus » ou CEV. Les premiers cas de CEV en Europe ont été détectés en 2009 puis en 2011 au Royaume-Uni.
La maladie a été distinguée en France en 2013 pour la première fois mais l’historique de cette maladie démontre qu’elle a été identifiée au Japon depuis les années 70.
Elle connait malheureusement un fort développement en France et dans toute l’Europe où de nombreux cas son signalés régulièrement.
Ses symptômes
Cela commence souvent par des poissons malades qui ont des sécrétions anormales de mucus, des apparitions de gonflement (œdème).
D'autres signes externes d'infection peuvent inclure les yeux enfoncés (énophtalmie) et des branchies pâles et enflées.
Les poissons montrent aussi des anomalies comportementales, des signes de léthargie, ils évoluent très lentement au fond ou en surface.
Les poissons réagissent néanmoins aux dérangements tels que le bruit ou des stimulations diverses, mais ils retombent presque aussitôt en léthargie.
Leur nage est très lente.
Les poissons infectés refusent de manger, ce qui les affaiblit encore davantage.
Mortalité
La mortalité est importante et touche jusqu'à 80% des carpes d'un plan d'eau en une à deux semaines.
Quand la maladie apparait-elle ?
Notons avant toute chose que c’est le commerce des carpes Koi qui est à la base de la propagation mondiale de cette maladie.
A l’origine, au Japon, la maladie se déclenchait lorsque la température de l’eau se situait entre 15 et 25°.
Maintenant en Europe l’apparition d’une nouvelle souche de CEV a été associée à des épisodes de maladie chez la carpe dans une eau dont la température se situait entre 6 et 9 °C.
On peut donc considérer avec raison que le virus a muté et qu'il s’est adapté aux conditions météorologiques de notre continent.
Sa transmission
La maladie est très contagieuse et elle se transmet d’un poisson porteur du virus à un autre, qu’il soit malade ou pas car il semble qu’il y ait des porteurs sains.
En effet, certains poissons pourraient héberger le virus très longtemps sans pourtant être malade.
Cependant, on soupçonne principalement l’excrétion du virus dans l'eau via des lésions, les branchies ou la peau des poissons qui présentent des symptomes.
Le virus pourrait aussi être transmis par exposition à de l'eau contaminée.
On pense que des oiseaux tels que les cormorans pourraient aussi eux aussi entrer dans le cycle de propagation.
Vous constaterez donc comme moi qu’il y a encore beaucoup de choses inconnues actuellement.
Il convient cependant de noter que les virus du poisson n'infectent pas les humains et que le CEV n'est donc pas dangereux pour nous.
Prévention / précautions
La première des préventions consiste à n’introduire dans votre plan d’eau que des poissons issus d’une pisciculture agréée.
Ensuite, il faut savoir que des tests de diagnostic du CEV existent (depuis peu) et que vous pouvez demander à votre vendeur si ces tests de CEV ont été effectués en sollicitant une copie des résultats du laboratoire.
Dans la mesure du possible mettez en quarantaine les nouveaux poissons que vous comptez introduire.
Par principe, isolez tout poisson malade ou présentant des signes suspects.
Retirez le plus vite possible les poissons morts de votre plan d’eau ce qui minimisera la transmission des éventuelles maladies.
Soins ?
Rien de très précis à ce sujet actuellement, mais sachez qu’au Japon les producteurs de Koi estiment que le sel dosé à 0,5% (5g / L) aide à prévenir la maladie (difficile à appliquer en plan d’eau).
Il n’existe à ce jour aucun autre traitement ou vaccin.
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Aout 2024 - les ragondins reviennent en force - épisode 1
- Par pascal2705
- Le 29/08/2024
- Dans Entretien de l'étang
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Après un an de tranquillité, voici que les ragondins font leur retour en force dans mon étang.
J’avais bien des doutes mais pas de preuves et cette fois j’en suis certain, ils sont bien là.
Pour le moment ils sont deux, un très gros qui est tout blanc (un albinos) qui doit être un mal et qui vient d’un autre étang situé un peu plus loin (et non entretenu) et un autre un peu plus petit mais gros quand même (ce doit être la femelle).
Le second s’est installé dans mon étang et doit porter des petits qui naîtront rapidement.
Si je ne fais rien je vais être envahi rapidement et les dégats vont être considérables sans parler du risque d’attraper la leptospirose
Pour mémoire, la leptospirose est une maladie bactérienne très répendue. Ses principaux réservoirs sont les rongeurs, en particulier les rats, qui excrètent la bactérie dans leur urine. Chez l'homme, la maladie est souvent bénigne, mais elle peut conduire à l'insuffisance rénale, voire à la mort dans 5 à 20% des cas ce qui n’est pas négligeable.
Je vais donc devoir les éliminer.
Pour cela je vais mettre en œuvre ce que j’ai appris au travers d’une formation qui m’a été donnée quand j’ai adhéré à une association de lutte collective contre les rongeurs aquatiques envahissants.
Les prochains billets traiteront de ce sujet.
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Aout 2024 - Pas trop de doutes à avoir (pour le moment)
- Par pascal2705
- Le 20/08/2024
- Dans La vie de l'étang
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Nous sommes mi-août 2024, l’étang affiche un niveau d’eau élevé.
Je n’ai à ce jour jamais connu cette situation auparavant.
C’est positif et cela reflète le niveau des pluies qui sont tombées à la fois régulièrement et de façon importante depuis Octobre de l’an dernier.
Pas de répits en Juin ou Juillet.
Même en ce mois d’aout il pleut de temps en temps.
Cela fait le plaisir des poissons et de toute la faune de l’étang qui peut trouver de l’humidité et un peu de fraicheur quand les températures montent (car même en cette année 2024 cela arrive).
Cette année comme l’an dernier j’ai décidé de tondre moins souvent et de ne quasiment pas faucher les bords de l’étang.
Cela permet à la biodiversité de s’y développer ou de s’y maintenir.
Ainsi depuis deux ans je constate la présence régulière de nombreux batraciens (dont des grenouilles et des crapauds).
Aujourd’hui j’ai aussi remarqué que les poissons commencent à manger avec plaisir et gourmandise les morceaux de pain que je leur ai donné.
C’est le signe que la nourriture doit commencer à se faire plus rare. C’est normal, l’eau baisse quand même et l’accès aux insectes du bord est plus compliqué voir impossible.
En résumé, pour le moment je n’ai pas trop de doutes à avoir concernant les conditions de vie des habitants de mon étang, c’est rassurant et bien plus confortable que l’an dernier à la même époque.
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Une pêche d'été - Aout 2024 - Session dans le Don (Dépt 44)
- Par pascal2705
- Le 09/08/2024
- Dans La pèche en été
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Avant-hier (08/08/2024) je suis allé pécher dans une petite rivière à quelques kilomètres de chez moi. En plus en ce mois d'Aout il fait beau alors il faut en profiter.
Cette petite rivière c’est le Don, un affluent de la Vilaine.
(source Wikipedia - Kazug44)
Il coule principalement au nord du département de la Loire-Atlantique (Pays de la Loire), mais prend sa source en Maine-et-Loire (dans la région de la Boissière-du-Doré et de la Remaudière) et il se jette dans la Vilaine.
C’est une jolie petite rivière très poissonneuse mais malheureusement remplie d’écrevisses de Californie.
Ce jour là, il y avait de nombreux pécheurs et mon gendre et moi-même n’avons pas hérité des meilleurs coins mais ce n’est pas grave tant que tout le monde se respecte et du poisson il y en a partout.
Comme à mon habitude j’ai préparé un coup de pèche tout simple composé de seulement deux cannes cette fois (manque de place oblige).
Une gardonnette de 5 mètre et mon fidèle lancer équipé de son traditionnel bouchon toulousain.
Les poissons blancs hésitaient à mordre, preuve qu’il y avait des carnassiers dans le secteur.
Au bout d’une heure j’assiste à une attaque de mon vif, un carnassier l’emporte mais pas très vite et fort c’est un petit carnassier. Je ferre trop tôt et je le rate.
Une heure plus tard une autre touche mais cette fois je l’attrape.
C’est une perche de près de 20 cm, bien gourmande puisqu’elle a mangé un vif bien gros pour elle.
Je la relâche.
Pendant ce temps là, mon gendre à la cuillère, sortira une autre perche un peu plus grosse et un brochet de 45 cm.
Tous deux retrouvèrent la liberté (normal pour le brochet il ne faisait pas la bauge).
Les vifs quant à eux finirent dans mon étang.
En résumé, une belle partie de pêche à reproduire dès que possible.
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Les anguilles
- Par pascal2705
- Le 07/08/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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L’anguille d'Europe ou anguille commune (Anguilla anguilla) est un étrange poisson qui ressemble à un serpent.
C’est pourtant bien une espèce de poissons appartenant à la famille des Anguillidés.
Généralement une anguille adulte mesurera de 40 cm à 1,50 m et pourra peser jusqu'à 4 kg pour les femelles.
Les anguilles sont de grands migrateurs.
Sachez que celles qui vivent en France viennent de la mer des sargasses (la seule mer considérée comme ne possédant pas de rivages et située au large de la Floride) et qu’elles y retourneront pour se reproduire.
(image = source francetv)
Ces poissons sont donc capables de s’adapter à de nombreux milieux pour vivre par exemple en mer, en eau douce puis à nouveau en mer. Néanmoins elle est thalassotoque c’est à dire qu’elle se reproduit exclusivement en mer.
(image = source logrami)
Vous en trouverez donc en rivière, en étang mais aussi en mer ou dans les lagunes et les estuaires. Elle est présente dans tous les cours d’eau et marais communiquant avec l’Atlantique entre le cercle polaire arctique (Islande) et le tropique du Cancer (Maroc), et d’ouest en est de l’Islande à la mer Noire.
Figurez-vous qu’elle fût un temps considérée comme nuisible, c’était une autre époque …
Les anguilles sont résistantes, grâce notamment, à leur capacité à retenir l'eau dans leurs branchies.
D’ailleurs cette particularité leur permet la nuit de chasser dans les champs, près de leur milieu aquatique (elles viennent y manger des vers et des insectes).
Aujourd’hui, elles sont malheureusement en forte régression et ce depuis les années 1980.
Cette situation provient en grande partie du braconnage des jeunes anguilles (civelles) mais aussi de la forte dégradation de leur milieu en eau douce (pollution aux PCB, mercure, …) ou encore des aménagements sur les cours d'eau qui empêchent sa migration.
Considérées en Europe comme une espèce menacée et en danger critique elles bénéficient d’un plan de sauvegarde et de protection.
Peut-on les consommer ? Oui mais ce n’est absolument pas conseillé.
Deux raisons à cela, en premier lieu, ce poisson aime vivre dans la vase et consommer des proies qui y résident. Ce faisant, elle accumule des polluants et des métaux lourds. La consommer vous contaminerait assurément vous aussi.
En second lieu, étant une espèce en danger le mieux est de la relâcher quand on la pèche
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Les étangs du camping - session 3 - l'étang forestier - juillet 2024
- Par pascal2705
- Le 03/08/2024
- Dans La pèche en été
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Depuis quelques années nous nous rendons dans un camping en Vendée qui propose plusieurs étangs aux vacanciers qui y résident.
Dans deux de mes derniers billets, je vous propose de m’accompagner virtuellement et de me suivre dans quelques sessions de pèche autour de ces étangs.
Poursuivons par ce deuxième étang que je dénomme l’étang forestier.
Il est bien différent du précédent, son eau est moins profonde et donc plus chaude, il est totalement entouré d’arbres et il est moins grand (environ deux à trois fois la superficie du mien).
Cette année malgré la pluie importante que nous avons connu il est sensiblement au même niveau que les autres années, il faut dire qu’il dispose d’un déversoir qui lui permet donc d’aténuer la montée de ses eaux et d’alimenter un autre étang dont nous parlerons l’an prochain.
On va pratiquer la même que la dernière fois, en préparant un coup de pèche pour attirer des poissons blancs (gardons par exemple). En amorçant bien cela devrait attirer leurs prédateurs (brochet par exemple) et parallèlement on va aussi tendre une ligne pour capturer une carpe.
L’appât sera très simple et composé de pain dur trempé mélangé avec de l’appât du commerce spécifique pour étang.
Pour les èches ce sera des asticots (pour les gardons) ou des vers de terreau et des bouillettes pour les carpes .
Les équipements et les lignes seront assez simples aussi.
Une gardonnette de 4 mètres et un lancer pour la carpe avec feeder.
Parallèlement je reproduis la technique du lancer équipé d’un boucon toulousain pour viser un carnassier car je sais qu’il y en aura forcément.
Il faudra le surveiller de près car la finesse de l’ensemble m’exposera à des casses ou des coupures si jamais un gros poisson vient s’y prendre.
Allez, on commence.
Côté poissons blancs c’est une totale réussite. Une cinquantaine de poissons en un peu plus de trois heures et généralement de beaux gardons.
Coté carpes une seule touche mais une belle touche, était-ce une carpe ?
Pour ce qui concerne les carnassiers, ça chasse sur le coup de pèche ? et le vif est vivement attaqué.
De quoi s’agit-il ? pas un brochet ou un sandre ou une perche il ne s’agit pas du type de chasses qui caractérisent ces poissons.
Au final je finirai par capturer une très belle anguille d’un bon mètre. Un bel animal qui retournera à l’eau et qui pourra ainsi rejoindre dans quelques mois la mer des sargasses pour se reproduire.
En résumé un bon moment de pèche par un temps plutôt clément, vivement l’an prochain pour je puisse revenir pécher au même endroit.
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Le Brochet
- Par pascal2705
- Le 30/07/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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Le brochet ou grand brochet (Esox lucius) est une espèce de poissons carnassiers de l'ordre des Esociformes, que l’on rencontre fréquemment dans les eaux douces et saumâtres de l'hémisphère nord.
Son nom proviendrait du mot broche (l'ustensile de cuisine) qui ressemble un peu à sa tête.
Il porte souvent d’autres surnoms qui dépendent de la région ou l’on se trouve. Dans le Maine et Loire par exemple, il sera dénommé brocard ou bec-de-canard pour un adulte et sifflet ou brocheton pour un petit.
Taille / Poids : à l'âge adulte il mesurera entre 30 et 110 cm et son poids sera compris entre 2 et 10 kg.
De plus gros spécimens peuvent cependant exister et il s’agit le plus souvent de femelles.
Morphologie : Le brochet est un poisson fusiforme dont la couleur dépend de son environnement.
Ce poisson compte environ 500 dents dans sa mâchoire, elles sont orientées vers l’intérieur de telle sorte qu’une proie mordue ne peut plus s’échapper.
Sa morsure est à la fois douloureuse et dangereuse pour l’humain. Il est en effet susceptible de communiquer des germes qu’il pourrait porter dans sa gueule ou de créer un plaie dans laquelle la leptospirose pourrait s’infiltrer.
Répartition : le brochet est l’un des poissons les plus répandus dans le monde.
Il aime se positionner dans les rivières à courant lent, les bras morts, les fleuves, les étangs et les lacs. Il peut aussi s’adapter à des milieux d’eau saumâtre (eau douce légèrement salée).
Il est principalement sédentaire et solitaire, mais il vit parfois temporairement en groupe de deux ou trois individus surtout en période de frai.
Les meilleurs postes de chasse sont réservés aux plus gros brochets
On dit que quand on a péché et prélevé un brochet sur un poste de pèche, un nouveau viendra s’y installer dans les deux semaines qui suivent, mais il sera plus petit que le précédent.
Longévité : le brochet peut vivre plus de 20 ans.
Alimentation : son alimentation du brochet évolue avec l'âge. Il commence par se nourrir de zooplanctons et d'insectes lorsqu'il est alevin (30 mm). En grandissant, son régime alimentaire comporte des proies de plus en plus grosses.
Adulte il consomme principalement diverses espèces de poissons, notamment les espèces les plus communes dans le milieu où il vit.
Il sera néanmoins très opportuniste et consommera souvent cde qui se présentera (écrevisses, amphibiens, canetons, reptiles, rongeurs). Il peut même se révéler cannibale.
C’est un excellent régulateur des populations de poissons blancs sachant qu’il s’attaquera souvent aux poissons malades ou blessés.
Reproduction : le frai du brochet intervient entre février et avril dans une eau dont la température est comprise entre 5 et 12 °C.
La femelle pond entre 15 000 et 20 000 œufs par kilogramme de son poids.
Aucun nid n'est aménagé, les œufs sont éparpillés au hasard dans des herbiers situés près des berges.
Une grosse femelle sera fécondée par un ou plusieurs mâles plus petits qu'elle.
Les œufs se fixent à la végétation. Un grand nombre d'œufs mourra desséchés ou mangés par d'autres animaux.
La croissance de l'alevin et du brocheton est rapide, lui permettant d'atteindre 30 cm en fin de sa première année, 50 cm à la fin de sa seconde, puis 10 cm par an jusqu'à 100 cm, en cas de croissance normale.
Peut-on consommer le brochet ? Oh que oui, quoi de meilleurs qu’un brochet au beure blanc ?
Mais attention, il concentre et retient au fil du temps les polluants persistants (c'est-à-dire peu dégradables ou non dégradables) accumulés par les proies qu'il consomme.
Le consommer trop régulièrement pourrait vous contaminer vous aussi.
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Les étangs du camping - sessions 1 et 2 - la gravière - juillet 2024
- Par pascal2705
- Le 26/07/2024
- Dans La pèche en été
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Vous le savez, j’aime la pèche, alors, même en vacances je continue dans la mesure du possible de pratiquer cette passion.
Depuis quelques années nous nous rendons dans un camping en Vendée qui propose plusieurs étangs aux vacanciers qui y résident.
Dans les deux billets qui vont suivre, je vous propose de m’accompagner virtuellement et de me suivre dans quelques sessions de pèche autour de ces étangs.
Commençons par le premier étang qui est une ancienne gravière.
Mais au fait, c’est quoi une gravière ?
Et bien une gravière c’est une carrière qui produisait des granulats. Son exploitation (en creusant) génère souvent une liaison avec une éventuelle nappe phréatique s’il en existe une à proximité.
Durant son exploitation l’eau qui provient de la nappe est pompée.
Mais au terme de cette période cette opération prend fin et ceci a pour effet de voir alors la gravière se transformer en mare ou étang.
Ce type de plan d’eau est très particulier, en effet leur eau est souvent profonde et froide. De plus la végétation aquatique a généralement des difficultés à s’y implanter.
La gravière où nous péchons n’échappe pas à cette règle mais elle est très poissonneuse. On y trouve des poissons de tous types en passant du gardon au goujon sans oublier la carpe, le brochet, la tanche et surement d’autres poissons que je n’ai pas encore identifié faute de les avoir péché.
Cet étang est très vaste. Il doit faire plus de 10 fois la taille du mien.
Cette année il est gorgé d’eau et son niveau est de plus d’un mètre supérieur au niveau qui est le sien en été en général.
C’est normal, depuis Octobre 2023 il ne cesse de pleuvoir et même en ce mois de Juillet 2024 on essuie de sérieuses périodes de pluie et un remarquable manque d’ensoleillement et de chaleur.
Il parait que c’est un été normal, laissez moi rigoler, c’est plutôt un été pourri dans sa normalité.
La coté positif c’est qu’après trois ans de sécheresse la nature profite quand même de ce don du ciel et que les poissons aussi alors ne gâchons pas notre plaisir et commençons à pécher.
On va pratiquer une pèche toute simple en préparant un coup de pèche pour attraper des poissons blancs (gardons par exemple). En amorçant bien cela devrait attirer leurs prédateurs (brochet par exemple) et parallèlement on va aussi tendre une ligne pour capturer une carpe.
L’appât sera très simple et composé de pain dur trempé mélangé avec de l’appât du commerce spécifique pour étang.
Pour les esches ce sera des asticots (pour les gardons), du maïs pour la première session et des bouillettes pour les carpes (pour la seconde session).
Les équipements et les lignes seront assez simples aussi.
Une gardonnette de 4 mètres et des lancers pour la carpe avec ou sans feeder sur la ligne.
Une simple petite spécificité pour ce qui concerne un des mes lancers.
Je vais l’équiper du bouchon toulousain et d’une ligne assez fine.
Il faudra le surveiller de près car la finesse de l’ensemble m’exposera à des casses ou des coupures si jamais un gros poisson vient s’y prendre comme je l’espère. Mais on verra bien.
Allez, on commence.
Session 1. Il fait beau et plutôt chaud même.
Côté poissons blancs c’est une totale réussite.
Une centaine de poissons en un peu plus de trois heures.
Coté carpes deux belles prises de 50 cm environ. Elles pourraient être plus grosses mais comme elles vivent en gravière elles ont des difficultés pour trouver de la végétation. Elles sont donc … carnivores (on en a déjà péché au vif) et elles ont une tête un peu disproportionnée (trop grosse) par rapport à leur corps.
Pour ce qui concerne les carnassiers des touches pour mon gendre mais surement des sandres.
En résumé un bon moment de pèche et de convivialité qui a même permis d’initier à la pèche une de mes belles-filles.
Session suivante, deux jours plus tard. Cette fois j’y vais seul. Il fait plutôt beau mais déjà moins chaud.
Je prends une belle carpe de 50 cm et je ne pèche pas trop le gardon en dehors de quelques vifs pour me permettre ensuite de pécher le carnassier.
J’observe la taille de ceux-ci et je me dis que les carnassiers du secteur doivent apprécier ceux qui sont dans la taille moyenne des poissons.
Je mets donc un poisson de cette taille au bout de ma ligne équipée d’un bouchon toulousain et ... bingo !
Un brochet vient s’y prendre juste devant moi.
Il n’est pas très grand (30 cm) mais ça fait quand même plaisir.
Il retourne à l’eau en pleine forme lui aussi après une petite photo et je lui dis « à l’an prochain » en souhaitant qu’il soit plus gros.
La prochaine session de pèche se déroulera dans un étang bien différent mais on en parlera d’ici quelques jours.
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Comment va t'on débuter cet été 2024 à l'étang ?
- Par pascal2705
- Le 02/07/2024
- Dans La vie de l'étang
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Après avoir connu ici dans l'ouest un printemps que l'on pourrait qualifier de pourri comment va t'on aborder cet été 2024 ?
La première chose que l'on peut constater c'est que l'étang est encore bien plein et ça c'est la bonne nouvelle.
Mais au final ce n'est pas étonnant, regardez moi ces graphiques qui représentent la météo dans la loire atlantique entre Avril et Juin (source infoclimat)
Comme bilan, de la fraicheur, de l'humidité et peu très peu de chaleur et de soleil.
Cela à conduit les poissons à se reproduire plus tard que d'habitude.
Les anciens avaient pris en compte cette éventualité et ce n'est pas pour rien qu'ils n'ouvraient pas la pèche avant le second week-end de juin.
Cette année la météo leur aurait donnée raison.
Regardez moi ces beaux alevins de gardons, ils profitent du soleil qui brillait ce jour là.
Quant aux autres poissons de l'étang et bien ils sont au mieux de leur forme, commes ces gardons, petits poissons grégaires qui se nourrisent et profitent du soleil en banc d'individus de même taille.
Il y a fort à parier que ceux-là se connaissent depuis leur naissance dans l'étang.
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Petit Black-bass deviendra grand
- Par pascal2705
- Le 22/06/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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Origine :
Le black-bass est un poisson originaire d’Amérique du Nord.
L’espèce dite à grande bouche (achigan – At-chi-gane "celui qui se débat" dans la langue des amérindiens algonquins)) est la plus représentée dans les eaux françaises.
Néanmoins il arrive que l’on ait parfois affaire à des black-bass a petite bouche.
C’est un poisson dont la taille reste modeste mais il est très robuste et particulièrement combatif.
Caractéristiques :
Taille moyenne : 35 cm - Longueur maxi : 60 cm
Poids moyen : 1,500 kg - Poids record : 4 kg (France) ou 10 kg (mais au canada)
Durée de vie : 15 ans mais en moyenne de 7 à 8 ans
Habitat :
Le black-bass apprécie les eaux calmes où il reste souvent groupé en banc.
Régime alimentaire :
Carnassier, il va rechercher les insectes, les têtards et les autres poissons.
Reproduction :
Sa maturité sexuelle intervient entre sa 3ème et sa 4ème année.
Sa période de reproduction se situe au printemps (avril à juin).
C’est dans un nid de graviers que la femelle pondra. Ensuite c’est le male qui en assurera la garde jusqu’à ce que les alevins le quittent, environ un mois après la ponte.
Sa répartition en France :
Depuis la fin du 19ème siècle, il a été largement introduit en Europe et son arrivée en France date de 1890. Il s’est ensuite rependu très rapidement se montrant parfois très invasif.
Il est très recherché par les pêcheurs sportifs, notamment pour sa combativité.
Sa pêche :
On le péchera principalement au leurre.
Peut-on le manger ?
Le black-bass est comestible et sa chair est savoureuse.
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Juin 2024 - l'alevinage continu et je découvre que les perches se régalent
- Par pascal2705
- Le 15/06/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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L'alevinage (par le biais de ce que je pèche) continu.
Mais pendant que j'introduis de nouveaux poissons (encore une belle brème et des gardons) je découvre que des alevins sont nés.
Ils sont le fruit de la reproduction des poissons de mon étang.
Malheureusement, les perches en profitent pour les chasser et se régaler.
Dure loi de la nature
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Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à éviter - La brème
- Par pascal2705
- Le 26/05/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.
Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).
Certains des poissons qui seront péchés seront introduits car ils sont utiles pour les autres, pour l'environnement et bien adaptés à l’étang.
Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun, la brème.
La Brème possède de très nombreuses autres appellations régionales : grande brème, brème carpée, brame, brama, brémo, breume, plateau, daoradou, dorée, hariot, hazelin, omblais, plaquette (pour les jeunes brème en Anjou).
Son corps est assez compact, aplatit latéralement, elle est bossue entre la tête et la nageoire dorsale. Petite, elle est argentée, sa couleur foncée devient grise verte à l'âge adulte.
Taille : les adultes mesurent de 30 à 40 cm pour un Son poids va de 500 grammes à environ 2 kg pour les adultes. Cela commence à être un beau poisson. Les records s’établissent autour de 90 cm pour environ 9 kg.
Longévité : de 20 à 25 ans.
Alimentation : c'est un poisson fouilleur. La brème se nourrit généralement en filtrant les sédiments qu'elle met en suspension, Mais elle est opportuniste et se nourrit de petits mollusques, de larves d'insectes, de vers, de végétaux et de zooplancton.
C'est un poisson qui vit en groupe et qui comme la carpe peut jouer un rôle dans le mélange des couches d'eau et la remise en suspension de particules du sédiment car en fouillant la vase, les brèmes remettent en suspension des particules sédimentées.
Reproduction : Elle se déroule en mai et juin dans une eau à 17 °C, chaque femelle pond entre 50 000 et 60 000 œufs. Il arrive que la brème s'hybride avec le gardon ou la brème bordelière. Les hybrides ne seront pas fertiles.
Implantation : Ce poisson vit dans les eaux calmes aux fonds vaseux et limoneux. Elle aime les cours d'eau larges et lents, les canaux, les lacs et les étangs.
Pêche : soyez discret précis et patient.
Discret car les brèmes ont des sens très développés et peuvent facilement être effrayées.
Précis car ces poissons se cachent souvent près d’obstacles submergés et à proximité de fonds herbeux. Prenez le temps d’étudier le coin de pèche et laissez aller votre ligne là ou ces conditions seront réunie en visant la pèche au fond.
Patient parce qu’il ne faut pas ferrer trop vite, la touche de brème est spécifique, le bouchon peut remonter, être tiré vivement ou au contraire couler tout doucement. Elle teste le pécheur et seuls les plus patients sauront pécher les plus belles brèmes.
Une autre précision : pensez bas de ligne légers (10 / 100ème maxi) et petites èches car elle a une petite bouche.
Enfin c’est un poisson peu combatif qui s’épuisera rapidement mais le début du combat pour la ramener peut être violent.
Est-ce que l’on peut la consommer ?
Oui on peut le déguster en friture quand elle est petite. Plus grande on constatera qu’elle a de nombreuses arêtes.
Attention ! Dans une eau polluée elle fait partie elle aussi des poissons légèrement bio-accumulateurs.
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Printemps - Les petites bêtes du bord de l'étang
- Par pascal2705
- Le 19/05/2024
- Dans La faune et la flore de l'étang
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En ce mois de Mai 2024 intéressons-nous à quelques-unes des petites bêtes qui composent une partie du biotope du bord de l’étang.
Pour ce faire, rien de plus simple j’ai puisé un peu d’eau dans un seau pour regarder quels étaient les animaux qui allaient se faire piéger.
Dès le départ, on pouvait constater que le récipient n’était pas vide et que de nombreux animaux y évoluaient.
Le premier de ceux-ci était une larve et pas n’importe laquelle, c’était une larve de libellule.
La larve de libellule est une prédatrice vorace. En effet elle parvient à capturer de nombreuses proies : vers, crustacés, autres larves d'insectes aquatiques, batraciens et têtards et même de petits alevins.
Elle chasse à l'affût : elle repère une proie grâce à sa vue, puis projette son masque très rapidement vers l'avant. Les crochets situés à son extrémité saisissent la proie, qui est ensuite ramenée à la bouche où elle sera déchiquetée grâce aux mandibules.
Ensuite j’ai constaté qu’il y avait de nombreux escargots d’eau.
C’est une bonne surprise car sa fonction dans les étangs est de contrôler les algues. En se nourrissant d'algues, ces escargots aident à réguler et à réduire la prolifération des algues. Ils contribuent ainsi à rendre l'environnement de l'étang plus clair et plus sain.
En troisième position venait les têtards.
Ils étaient tout noir ce qui indique qu’il s’agit de têtards de crapauds.
Pourquoi ? les premiers jours, les têtards sont apparemment identiques et tous noirs.
Ce n'est qu'après plusieurs jours que l'on voit un éclaircissement de la couleur du têtard de la grenouille (gris avec des points dorés), alors que le têtard du crapaud reste noir.
Ceux là, une semaine après sont toujours noirs, ce sont donc des petits crapauds en devenir.
Cela aussi c’est positif car les grenouilles et les crapauds nous en apprennent beaucoup sur la santé de notre environnement. Comme ils ont besoin d’habitats tant aquatiques que terrestres pour leur cycle de vie et qu’ils ont une peau très sensible qui absorbe les polluants, les grenouilles et les crapauds sont de bons indicateurs de la santé de l’environnement. En somme, des grenouilles ou des crapauds dans un étang, c’est très bon signe.
Et enfin pour clôturer ce défilé j’ai pu observer qu’il y avait aussi des petites crevettes d’eau douce.
Je pense que c’est un des membres de l’espèce des gammares. On retrouve ces animaux dans tous les milieux d’eau douce (lacs, rivières, sources, eaux souterraines…).
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Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à introduire - L'ablette
- Par pascal2705
- Le 04/05/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.
Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).
Certains des poissons qui seront péchés seront introduits car ils sont utiles pour les autres, pour l'environnement et bien adaptés à l’étang.
Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun, l’ablette.
Elle possède de très nombreuses autres appellations régionales : abiette, able, ablioise, ambiette, aubiat, aublatte, auble, aubot, blanchet, blison, borde, coureur, dormelle, gobio, goge, harlipantui, laube, lauch, laugne, lorette, mirandelle, nablé, ocelle, ouli, ouelle, rabotte, ravanenco, rondin et sofie.
Taille : de 8-18 cm pour un poids de 10 à 50 g, c’est un petit poisson.
Longévité : 3 à 6 ans.
Alimentation : L'ablette consomme de petits mollusques, de petits insectes tombés en surface, des larves d’insectes, vers, petits crustacés et débris de végétaux en suspension ou prélevés sur les plantes, des roches,
Reproduction : Elle se reproduit près des berges et sur les zones peu profondes où la femelle pond entre 5 000 et 7 000 œufs en plusieurs pontes
Implantation : Ce poisson apprécie les cours d'eau à courants lents (en rivière, fleuves et parfois même fossés), il peut cependant s'adapter à des courants plus forts s'il dispose de zones de repos à proximité. Il forme des bancs qui peuvent parfois se mélanger avec des bancs de gardons.
On le trouve beaucoup plus rarement dans les lacs et les étangs.
Mode de vie : Elle est présente dans les eaux douces d'Europe. Elle était autrefois présente dans tous les cours d'eau de France continentale. Elle est encore présente sur une large partie de son aire potentielle de répartition.
Elle est assez fragile et très sensible à la qualité de l’eau (niveau de pollution, oxygénation et température).
Pêche : les pêcheurs pêchent l’ablette au coup avec une ligne fine (ex bas de ligne de 6/100 équipée d'un hameçon de 24. La plombée doit permettre une coulée rapide à la profondeur de recherche. Il faut généralement employer des vers de vase ou de petits asticots (ex pinkies), et pourquoi pas la mie de pain.
Est-ce que l’on peut la consommer ? Oui on peut le déguster en friture.
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Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à introduire - Le Gardon
- Par pascal2705
- Le 04/05/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.
Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).
Certains des poissons qui seront péchés seront introduits car ils sont utiles pour les autres, pour l'environnement et bien adaptés à l’étang.
Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun, le gardon.
Taille : La plupart des gardons mesurent entre 10 et 30 cm pour un poids variant de 10 à 200 g. Leur forme varie progressivement au cours de leur développement passant d'un profil fusiforme à un corps plus haut. Seuls un petit nombre parmi eux atteindra l'âge adulte stade où ils pourront atteindre de 35 cm à exceptionnellement 45-50 cm. Ils peuvent alors peser de 1 à 2 kg.
Sa durée de vie est d'une dizaine d'années (maximum 14 ans).
Alimentation : L'alevin et le jeune gardon se nourrissent d'abord de zooplancton, puis ils évoluent vers un régime composé de vers, de petits crustacés, de petits mollusques et d’insectes (quand il mesure environ 1,5 cm).
Le gardon sait aussi faire évoluer son alimentation selon la saison et ce que lui offre en son milieu, en prélevant de la mousse et des algues (qu'il broute en groupe parfois dense) sur les troncs et branches immergés ou les pierres.
Reproduction : le frai a normalement lieu en avril-mai (parfois d’avril à juin/juillet) dans une eau à au moins 12 °C. La femelle pond de 150 000 à 300 000 œufs sur des plantes ou des branches immergées ou sur le substrat si aucun autre support n'est disponible. La reproduction se déroule fréquemment au même endroit chaque année.
Les grands mâles forment des bancs dans lesquels les femelles pénètrent. Elles y pondent et les œufs (naturellement collants au substrat) sont fécondés par les mâles. Les poissons sont alors très excités et peuvent être aperçus sautant fréquemment hors de l'eau. Une femelle de belle taille peut pondre jusqu'à 100 000 œufs.
Les œufs éclosent après 4 à 10 jours (selon la température de l'eau).
Les alevins grandissent moins vite en 'eau froide, mais rattrapent vite leur retard de croissance à l'âge adulte. Le gardon atteint sa maturité sexuelle entre 2 et 4 ans.
Sa vitesse de croissance varie en fonction de la température de l'eau et de la richesse de son milieu. Les reproducteurs mesurent majoritairement plus de 19 cm.
Implantation : Il serait originaire d'Europe centrale et de l'Est du continent.
Plusieurs de ces pays ont signalé après son introduction qu'il semblait avoir un impact défavorable sur les espèces autochtones. Il partage fréquemment son territoire avec la Brème et la Perche et peut être en compétition avec ces espèces si la nourriture vient à manquer
Mode de vie : Il est très « rustique » et on le rencontre dans des territoires étendus et variés. Le gardon est réputé préférer vivre dans des parties profondes, mais très adaptable, il peut aussi densément coloniser des plans d'eau ou fossés de 20 centimètres de profondeur et étroits de 1,5 m de large et s'adapte aux circonstances locales. En été il fréquente souvent la surface.
Pêche : les pêcheurs attirent cet omnivore avec la plupart des appâts conventionnels comme le maïs, la fécule de blé, la mie de pain, les vers…
Des restes fossiles osseux de gardons ont été trouvés dans les restes culinaires préhistoriques ce qui prouve qu’il fait partie depuis longtemps déjà de l’alimentation humaine.
Est-ce que l’on peut la consommer ? Oui : quand il est de petite taille on peut le déguster en friture. Par contre quand il grossit on découvre qu’il est plein d’arrêtes.
Attention ! Dans une eau polluée le gardon fait partie lui aussi des poissons légèrement bio-accumulateurs.
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Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à éviter - Le Chevesne
- Par pascal2705
- Le 04/05/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.
Il y aura donc introduction de poissons blancs et d’au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).
Certains des poissons qui seront péchés ne seront pas introduits car ils sont nuisibles pour les autres et pour l'environnement.
Dans ce cadre, on va parler d'un poisson assez commun dans nos rivières, le chevesne (aussi dénommé cabot (en Franche-Comté), cabouòt ou cabeda (dans l'Aveyron), (dans les Cévennes), meunier, dos noir, chevanne, ou encore dard (s'il est de petite taille en Anjou).
Taille : adulte, généralement, il fait entre 20 et 40 centimètres, mais il peut arriver quelquefois que des spécimens atteignent 70 centimètres pour un poids allant jusqu’à 6 kilogrammes.
On peut le confondre avec la vandoise (espèce protégée en France) ou encore avec l'aspe, l'ide mélanote, le gardon, le rotengle ou le hotu. D’ailleurs tous ces poissons sont assez apparentés, ils partagent fréquemment le même habitat et peuvent parfois s’hybrider.
Sa durée de vie est de 9 ans pour les mâles et plus de 13 ans pour les femelles (quand même …).
Alimentation : le chevesne est omnivore. Il est réputé pour manger pratiquement tout : vers, larves, crustacés, mollusques, insectes, mousses de rivières, fruits, pain et petits poissons. Plus il grandir plus il devient carnivore.
Reproduction : le frai a lieu d'avril à juin (en fonction de la température de l'eau) sur des eaux peu profondes et à fond de graviers. Les femelles vont pondre environ 50 000 œufs par kilogramme de leur poids. Parfois, il peut arriver que le chevesne s’hybride avec d’autres poissons.
Implantation : Il est très fréquent en Europe. En France, il est répandu sur tout le territoire (en dehors de la Corse et du Finistère). On le trouve principalement dans les rivières de seconde catégorie.
Mode de vie : le chevesne adulte vit généralement entre deux eaux ou près du fond. En été il est souvent plus près de la surface et proche des berges à la recherche d'insectes alors qu'en hiver il occupe les fosses les plus profondes. On dit qu’il vit en groupe mais pour ce qui me concerne je l’ai souvent péché en solitaire, posté prés d’une pierre, d’une branche. C’est un poisson que je considère comme « sauve bredouille ».
Pêche : Assez vorace il mordra à tout, vers, larves, crustacés, mollusques, insectes, fruits (j’en ai vu manger de grosses cerises ou encore des mures), pain et petits poissons.
Est-ce que l’on peut la consommer ? Oui et quand il est de petite taille on peut le déguster en friture. Par contre quand il grossit on découvre qu’il est plein d’arrêtes.
Attention ! dans une eau polluée le chevesne fait partie des poissons légèrement bio-accumulateurs. Il concentre les métaux lourds, certains métalloïdes (ex : arsenic, polonium) ou des polluants peu biodégradables ( ex : PCB, furanes ou dioxines) il faut donc éviter de la manger quand il est très grand et trop régulièrement.
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Alevinage de l'étang via ce que je vais pécher - les poissons à éviter - Le Boer
- Par pascal2705
- Le 03/05/2024
- Dans Les poissons de l'étang
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Cette année j'ai décidé de renouveler un peu le cheptel de poissons de l'étang en allant à la pêche et en y introduisant tous ceux qui correspondent à mon attente.
Il y aura donc des poissons blancs et au moins un brochet (petit de préférence et dans les limites de ce qui est autorisé bien entendu).
Certains des poissons qui seront péchés ne seront pas introduits car ils sont nuisibles pour les autres et pour l'environnement.
Dans ce cadre, on va commencer par parler d'un poisson très simple à pecher la perche soleil aussi dénommé le boer, perche japonaise, Crapet-soleil, perche arc en ciel ...
Elle fait partie des poissons qu'il faut absolument éviter d'introduire dans votre étang.
Elle est nuisible et sa beauté ne change malheureusement rien à cela.
Sa taille ocile de 5 à 15 cm - Poids moyen 50 à 150g - Record connu - 22 cm pour 630g
Durée de vie entre 4 et 6 ans
Alimentation : carnivore, la Perche-soleil consomme volontiers les œufs et alevins de poissons. A ce titre, elle est classée comme nuisible et son éradication est recommandée.
Reproduction : sa reproduction a lieu au printemps dans une eau à 20°C. Le nid est préparé par le mâle qui après la ponte monte la garde pendant la durée d'incubation qui dure moins d'une dizaine de jours. Sa croissance est effective durant la seule période du printemps. Période de frai : Mai à juin, (juillet à aout) Ponte : 600 à 6 000 œufs
C’est une espèce de poissons originaire du nord-est de l'Amérique du Nord (du Nouveau Brunswick à la Caroline du Sud).
Elle a été largement introduit ailleurs y compris en Amérique, où son impact écologique est néfaste.
Introduite en Europe en 1886 comme poisson d'agrément pour les aquariums, certains spécimens ont été relâchés dans les rivières où l'espèce fait depuis lors des ravages.
Elle est classée comme nuisible en France et ne doit donc être ni relâchée ni conservé vivante
Avec son dos élevé et son ventre arrondi, la Perche-soleil se caractérise aussi par sa petite bouche oblique et ses joues sans écailles. Sa nageoire dorsale longue comprend des rayons épineux. Ses couleurs très vives la distinguent des autres poissons. A dominantes bleu et vert sur le dos, les flancs sont jaunes orangé. L'extrémité de l'opercule présente, chez les mâles, une tache rouge.
Implantation : la Perche-Soleil est originaire d'Amérique du nord. Introduite en Europe vers 1880, elle s'est étendue très largement.
Mode de vie : elle fréquente les rivières de plaine aux eaux calmes, et plus encore les eaux stagnantes des étangs et ballastières. La Perche-soleil supporte les eaux très légèrement salées (ex : camargue). Ce poisson est sédentaire et grégaire et présente un comportement territorial en respectant une hiérarchie basée sur le rapport de dominant et dominé.
La reproduction a lieu au printemps dans une eau à 20°C. Le nid est préparé par le mâle qui après la ponte monte la garde pendant la durée d'incubation qui dure moins d'une dizaine de jours. Sa croissance est effective durant la seule période du printemps.
Pêche : très vorace, cette petite perche avale toutes les esches de petite taille.
Est-ce que l’on peut la consommer ? oui c’est une perche et elle est très bonne mais difficile à écailler.
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Projet nichoirs - Épisode 1 - Les conseils de création, de pose, d'entretien et vidéo de ce que je vais poser
- Par pascal2705
- Le 18/03/2024
- Dans La faune et la flore de l'étang
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Il y a de nombreux avantages à attirer les oiseaux et à les aider à se multiplier.
A titre d’exemple on peut citer qu’ils sont souvent utiles en matière de lutte biologique puisqu’ils luttent contre les insectes nuisibles en les mangeant.
C’est pourquoi j’ai décidé de poser les nichoirs à l’étang pour attirer des mésanges qui se régaleront (je l’espère) le moment venu des tordeuses qui vont revenir.
De nombreux oiseaux, comme les mésanges, bâtissent leur nid dans une cavité (un arbre creux, un trou dans une construction ou sous un toit par exemple) mais par malheur, ces vides naturels se raréfient car les arbres creux sont supprimés, et les bâtiments modernes mieux entretenus.
Alors même si le milieu offre de quoi nourrir les oiseaux faute de disposer d’espaces adéquats la nidification devient impossible.
Je vais donc essayer à mon humble niveau de remédier à cela.
Pour autant créer et poser un nichoir cela ne s’improvise pas. Toutes les conditions de commodité et de sécurité pour les oiseaux doivent être réunies.
Le nichoir doit être suffisamment grand, résistant et imperméable. Il doit reproduire au mieux les conditions naturelles.
L'intérieur doit rester brut, non traité et non raboté pour que les oiseaux puissent sortir en s'agrippant au bois.
L'extérieur est de couleur neutre, le mieux étant de le laisser se patiner.
Chaque espèce a des exigences spécifiques et le nichoir doit être adapté à l'oiseau que vous souhaitez aider.
On va étudier deux types de nichoirs qui peuvent être crées facilement.
Les nichoirs fermés – type « boîte aux lettres » qui est le plus facile à construire et qui convient à de nombreuses espèces.
Les nichoirs semi-ouverts – Certaines espèces ont besoin d’un espace d’envol assez vaste et nécessitent donc des nichoirs semi-ouverts (ex : les Bergeronnettes, le Troglodyte mignon, le Gobemouche gris, le Rougequeue noir et le Rougegorge. Ces nichoirs sont à installer de préférence sur un mur, dans un endroit calme, à une hauteur de 1,50 à 3 mètres.
Matériaux nécessaires
Du bois résistant à l'humidité: mélèze, pin, cèdre rouge, chêne, contre-plaqué marine. L'épaisseur conseillée est de 2 cm minimum.
Surtout pas d’agglomérés qui gonfleront à l'humidité et pas plus de métal ou de plastique qui vont créer de la condensation.
Des nichoirs prêts-à-poser, très résistants, existent aussi en béton de bois.
On peut aussi fabriquer un nichoir avec un pot de fleur en terre cuite d'un diamètre d’environ 15 cm . Il faudra tout de même veiller à ce que le trou d'écoulement soit dimensionné.
Casser la moitié du fond du pot permettra aussi de créer un nichoir semi-ouvert.
Protection du bois
L'intérieur du nichoir doit obligatoirement rester brut car certains produits de protection peuvent être répulsifs ou toxiques pour les oiseaux.
De toutes manière, certains bois, comme le mélèze ou le cèdre rouge, sont imputrescibles et d'autres sont déjà traités (par des sels de cuivre ou de borax) et n'ont pas besoin d'être protégés.
En cas de nécessité, vous pouvez utiliser l'imprégnation à la cire d'abeille, des lasures utilisables en apiculture ou de l'huile de lin qui inoffensifs pour l'environnement.
Astuces de fabrication
Évitez les clous et utilisez plutôt des vis galvanisées plutôt.
Le fond du nichoir doit être bien fixé et il peut être percé de quelques trous de 5 mm environ pour favoriser la ventilation du nichoir.
Le toit (ou bien un des côtés) doit être démontable pour le nettoyage du nichoir en fin de saison (automne).
L’installation du nichoir
- L’ emplacement
Surtout ne jamais le poser en plein soleil ou complètement à l'ombre.Le trou d'envol doit être à l'opposé des vents dominants et le nichoir légèrement penché vers l'avant pour protéger les oiseaux des intempéries. Une orientation Est, Sud-Est est conseillée.
Le nichoir doit être installé dans un endroit calme, sur un mur ou un arbre, hors de portée des curieux (à deux ou quatre pattes). Evitez de le fixer un arbre couvert de mousse et choisissez des branches solides.
- La fixation
Veillez à ce que le nichoir soit solidement fixé. La barre de fixation doit être vissée sur le nichoir. Pour éviter de blesser l'arbre et pour resserrer la fixation, disposez un morceau de planche ou de bois entre le tronc et le fil de fixation, de préférence du fil électrique gainé.
- Quand l’installer
C'est mieux en automne ou au début de l'hiver car certains oiseaux, comme les mésanges, recherchent très tôt les sites favorables et d'autres, comme le troglodyte mignon, y dorment même parfois en hiver.
- La protection contre les prédateurs
Evitez de disposer le nichoir à proximité d’éléments qui permettraient à des prédateurs d’y accéder.
Contre les grimpeurs, vous pouvez fixer un morceau de barbelé autour du tronc.
- Combien de nichoirs installer
Entend entendu que la plupart des oiseaux défendent leur territoire contre les intrus de la même espèce il ne faut surtout pas en installer trop destinés à une même espèce (même type, même diamètre de trou d'envol).
Il faut plutôt varier les modèles de nichoirs et respecter des distances minimales entre deux nichoirs identiques, à savoir :
- 15 à 20 m pour la Mésange bleue, le gobemouche gris
- 40 à 50 m pour la Mésange charbonnière
- 70 à 80 m pour le Rougequeue à front blanc, la Sittelle torchepot
- 200 m pour la Bergeronnette grise.
Par contre, certains oiseaux tels que les moineaux ou encore l'étourneau peuvent nicher en colonie et les nichoirs peuvent alors être proches les uns des autres.
- L'entretien du nichoir
Ne perturbez pas la vie de vos hôtes. N’ouvrez jamais un nichoir occupé. Observez avec des jumelles, à l'affût, vous pourrez ainsi suivre sans problème les allées et venues des parents et assister aux premières sorties des jeunes.
Chaque année, après la saison de nidification, vous devrez nettoyer le nichoir pour éviter les maladies et les invasions de parasites.
Videz-le de tous ses matériaux et nettoyez bien l'intérieur. Au besoin passez un coup de chalumeau pour désinfecter.
Réparez le nichoir si nécessaire.
Les dimensions à respecter en fonction des espèces que vous souhaitez attirer
Vous voilà totalement informé(e) et si vous respectez bien les conseils de cet article vous devriez bientôt héberger quelques oiseaux qui en plus de protéger votre espace des insectes nuisibles sauront égayer votre environnement.
En plus vous contribuerez à la sauvegarde de notre écosystème ce qui est une bonne action.
Alors bravo